L'économie algérienne est-elle au seuil d'un choc de contraction en 2019 après la révolution de février ? Trois raisons peuvent le laisser penser. L'activité industrielle pourrait stagner en volume, la production des hydrocarbures n'est pas à l'abri (...)
2019 est sans doute déjà une année perdue sur le plan économique en Algérie. Les cinq grandes réformes qui peuvent apporter un relais de croissance en 2021-22 lorsque seront épuisées les réserves de change sont impossibles à engager.
Il s'agit de la (...)
Les éléments de cadrage macroéconomique de la loi de finances pour 2019 que vient de signer le président Bouteflika sont-ils réalistes ? Ils pouvaient paraître ainsi au moment de la présentation de l'avant-projet de loi devant le conseil des (...)
L'état algérien peut-il subir dans un proche avenir une insurrection de ses citoyens contre l'injustice fiscale ? C'est bien sûr la question qui s'insinue à l'esprit lorsqu'on observe le mouvement des Gilets Jaunes, qui, en un mois, a changé le (...)
Le cycle du marché pétrolier est reparti pour un ajustement sévère à la baisse. Les excédents dans les stocks ne seront pas épongés avant la fin du premier semestre 2019 dans le cas où la réunion ministérielle de l'OPEP de cette fin de semaine (...)
La signature d'un accord, la semaine dernière à Alger, entre Sonatrach, le tandem BP et Equinor pour le développement d'un «important» gisement de gaz de schiste dans le sud-ouest de l'Algérie relance le débat sur la puissance du lobbying du carbone (...)
L'accord Opep – Non-Opep spectaculaire d'Alger de septembre 2016, qui a réussi à mettre fin à la dégradation des cours du brut est mort. Son rôle dans la conjoncture pétrolière est terminé. Il a produit son effet en réduisant la production des pays (...)
L'économie mondiale se porte bien en 2018. Les dix graphiques significatifs de la conjoncture sont rassurants. Ou presque. La croissance du PIB mondial s'est stabilisée depuis trois ans sur un plateau supérieur à 3%. Elle est de 4% sur les 12 (...)
Le président des états-Unis, Donald Trump, trouve que le prix du pétrole est trop élevé en ce moment.
Il a appelé Salmane, le roi d'Arabie Saoudite, et le lui a fait savoir, lui demandant du même coup d'injecter 2 millions de barils/jour sur le (...)
Le collectif Nabni, le think tank citoyen, a présenté ce dimanche un rapport intitulé «inventer le modèle algérien de transferts monétaires directs».
C'est un véritable tournant dans le débat algérien sur la réforme du système des subventions. Nabni (...)
La publication par le ministère de l'industrie et des mines des prix de production (sortie usine) de la filière de l'assemblage automobile en Algérie a provoqué un choc dans l'opinion. Les marges bénéficiaires réalisées par les assembleurs (...)
L'économie peut-elle être une ligne de fracture de l'opposition algérienne dans sa quête de barrer la route à un cinquième mandat de Abdelaziz Bouteflika ou son équivalent ? En dehors du Parti des travailleurs (PT) qui ne fait en réalité pas partie (...)
Cela va bientôt faire une année, Ould Kaddour Abderrahmane débarquait à la tête de Sonatrach. Le nouveau patron de la première compagnie algérienne a survécu à un premier choc.
Celui d'avoir à assumer son histoire sulfureuse. Il a réussi à déplacer (...)
La visite les 27 et 28 février du président Erdogan en Algérie a provoqué une polémique sur les réseaux sociaux algériens entre partisans et hostiles. Curiosité saisissante, l'argument redondant dans l'argumentaire des inconditionnels de Tayyip (...)
En Algérie, la question de la semaine serait de savoir à partir de quel seuil de baisse du soutien aux prix pouvons-nous dire que les subventions ont été supprimées ? Il existe une grande hypocrisie vis-à-vis de la réforme du système de subventions (...)
La chronique de la semaine économique algérienne est caricaturale. Elle se résume à l'échange type entre le patron du Medef français, Pierre Gattaz, et le ministre algérien de l'Industrie, Youcef Yousfi.
Le premier évoque une liste d'obstacles et (...)
Pour comprendre ce qui nous attend en 2018, il est toujours primordial de prendre le pouls de ce qui se passe chez les clients de l'Algérie. Ils ne se portent pas bien depuis le déclenchement de la crise des subprimes en 2007. Traînent avec une (...)
Il y a deux manières de considérer l'année qui se termine. Elle est celle de la remontée des cours du brut. Elle est celle du passage des réserves de change de l'Algérie et de son inflation réelle à deux chiffres. Dans des mouvements opposés. Le (...)
C'est un événement qui s'est déroulé loin d'Alger mais dont l'incidence configure la conjoncture économique du monde dans les prochaines années.
Donald Trump a désigné Jerome Powell pour remplacer Janet Yellen à la tête de la FED, la Banque Centrale (...)
L'Algérie devrait frapper à la porte du FMI tout de suite pendant qu'elle est encore debout. C'est une idée audacieuse. Elle circule au sein d'un des think-tanks algérien qui travaille sur l'économie et la société. Elle procède d'un postulat (...)
Il existait peut être encore un doute sur l'incapacité algérienne actuelle à conduire une modernisation économique pour sortir de la mono-exportation.
Il s'est définitivement dissipé ce week-end lors de l'université du FCE. Pourquoi ? Parce que le (...)
Les algériens ont appris cette semaine que Sonatrach, leur fleuron national, n'était pas une entreprise économique, mais une administration bureaucratique.
C'est le P-DG de Sonatrach, Abderrahmane Ould Kaddour, qui l'a dit lors d'un brainstorming (...)
Le projet de loi de finances pour 2018 propose une nouvelle animation du statu quo stratégique algérien en contexte de contre-choc. Intéressant à décortiquer. Le projet de LF du gouvernement Ahmed Ouyahia suggère de maintenir un seuil soutenable de (...)
Les réponses du premier ministre aux députés au sujet de son programme d'action ont été une occasion d'isoler le gène responsable de l'entropie algérienne. Les élus de l'opposition ont reproché à Ahmed Ouyahia d'avoir échoué à diversifier l'économie (...)
Ahmed Ouyahia a présenté le plan d'action de son gouvernement hier matin devant les députés.
Le Premier ministre est persuadé qu'il représente une réponse anti-crise qualitativement différente de celle des gouvernements Sellal, puis Tebboune. Son (...)