L'Algérie a evité d'entrer en conflit diplomatique avec les Etats-Unis, suite au rapport publié par le Secrétariat d'Etat américain pour les affaires étrangères, relatif au trafic d'êtres humains. suite auquel la maison blanche a pris des mesures interdisant à des responsables algériens l'entrée aux Etats-Unis après que Washington a estimé qu'ils n'avaient pas fait tout ce qui etait en leur pouvoir pour lutter contre le trafic d'êtres humains. suite à ces mesures, des responsables de certains pays accusés, dans le rapport du ministère des affaires étrangères américain, de trafic d'êtres humains, vont être interdits d'entrée aux Etats-Unis, y compris dans le cadre de leurs missions officielles. En expliquant la mesure présidentielle et ses répercussions sur les pays concernés, le gouvernement américain a ajouté qu'en vertu de cette mesure présidentielle, les Etats-Unis sont autorisés à mettre en garde les « pays et gouvernements » contre des actes qui leur couteront l'interdiction d'accès aux Etats-Unis. Par ailleurs, le ministère des affaires étrangères algérien a expliqué avoir interpelé les autorités américaines à propos du contenu du rapport américain sur le trafic d'êtres humains. Ces contacts ont permis, selon les affaires étrangères algériennes de savoir quelle était la source de ce rapport. Il s'agit, selon le ministère des AE d'une organisation non gouvernementale, activant dans un pays de la rive nord de la méditerranée. Le ministère des affaires étrangères algérien a indiqué que les législations algériennes s'accordent avec la convention des Nations Unies relative à la lutte contre le crime organisé et ses trois protocoles, notamment, celle relatives au trafic d'être humains.