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Et si la St-Valentin était berbère ?
Une fête vieille de 16 siècles
Publié dans El Watan le 14 - 02 - 2013

La légende raconte que cette fête a été instaurée par un Berbère de la tribu des Djelass. Il est le descendant d'une lignée princière.
Oui, la Saint Valentin, fête de l'amour et des amoureux est bien une fête instaurée et décrétée par un Berbère de la tribu des Djelass, originaire du Maghreb, que les historiens localisent tantôt à Mila, dans le Constantinois, tantôt à Beni Yefrène (sud de Mostaganem) ou à Béni Saf (nord de Tlemcen). Ce Berbère de lignée princière - qu'importe son rang ou son origine géographique du Maghreb berbère - est devenu le 49e Pape de Rome (492/496) sous le nom de Saint-Gelasse 1er, succédant au Pape Phélix III.
L'une des toutes premières mesures qu'il eut à décréter, en 493, fut la suppression des fêtes Lupercales, grandes cérémonies païennes dédiées au paganisme et, par extension, aux excès sexuels pour une meilleure fécondité que recherchaient les femmes romaines. La fête des Lupercales est une fête de purification qui avait lieu à Rome du 13 au 15 février, c'est-à-dire à la fin de l'année romaine, qui commençait le 1er mars. Les Luperques, prêtres de Faunus, sacrifiaient un bouc à leur dieu dans la grotte du Lupercal (au pied du mont Palatin) où, selon la légende, la louve avait allaité Romulus et Rémus, après avoir découvert les deux jumeaux sous un figuier sauvage (le Ficus Ruminalis), situé devant l'entrée de celle-ci, avant qu'il ne soient recueillis et élevés par le berger Faustulus et son épouse Acca Larentia, une prostituée surnommée lupa (en latin la louve), par les autres bergers de la région. Il est à noter que le terme de «figuier sauvage» ne s'applique qu'au figuier commun mâle, appelé aussi «caprifiguier» (caprificu, c'est-à-dire figuier de bouc).
Deux jeunes hommes, vêtus uniquement d'un pagne en peau de bouc, assistaient à la cérémonie. Le prêtre sacrificateur leur touchait le front de son couteau. Puis, le sang était essuyé d'un flocon de laine trempé dans le lait. A ce moment, les jeunes gens devaient rire aux éclats. Puis, ils couraient dans toute la ville de Rome. Ils étaient armés de lanières taillées dans la peau du bouc sacrifié, avec lesquelles ils fouettaient les femmes rencontrées sur leur passage et qui souhaitaient avoir un enfant dans l'année, afin de les rendre fécondes. Gelasse 1er, le Berbère de rang et de sang, ne se contenta pas de supprimer et d'interdire ces Lupercales païennes dédiées au paganisme, mais les fit remplacer par la Saint-Valentin, décrétée par lui Fête de l'amour, des amoureux et des fiancés. Il la datera entre le 13 et le 15 février, en plein cœur des fêtes lupercales, c'est-à-dire le 14 février.
Et voilà plus de seize siècles, chaque année, le 14 février, des millions de femmes et d'hommes se rappellent et se disent pour la St-Valentin «combien je t'aime». Combien de millions d'Algériens et d'Algériennes savent-ils que c'est un petit Algérien devenu pape qui planta la première fleur du dire «je t'aime» ? Un petit Djelass anonyme de Béni-Yefrène ou de Béni Yenni, devenu Saint-Gilasse 1er, pontife reconnu et vénéré de l'Eglise romaine et des amours universelles a su planter la seule fleur qui pousse depuis des siècles pour dire combien je t'aime et combien on devrait s'aimer.


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