Des bidonvilles ont été érigés dans certains bois et forêts de la capitale. Quelles sont les dispositions prises par vos services pour régler ce problème ? Effectivement, des bidonvilles ont été construits dans certains bois et portions de forêt, dont le nombre est de quatre. Il s'agit des forêts d'Ouled Mendil, les Palmiers, Oued Ouchayeh et Ben Mered, dans la commune de Bordj El Kiffan. Cette situation a été héritée de la décennie noire. Ce n'est cependant pas spécifique aux forêts, d'autres lieux de la capitale ont connu ce genre de phénomène, à l'instar des haouchs (domaines agricoles), ou encore des lits et berges des oueds, etc. ; ce qui est sûr, c'est que ces bidonvilles seront éradiqués dans le cadre du programme de la wilaya de lutte contre l'habitat précaire. Un travail de recensement a été effectué préalablement au niveau des collectivités locales afin d'en déterminer le nombre. Les occupants de ces bidonvilles seront donc relogés. Leur nombre avoisine les 400 baraques. Y a-t-il un programme de mise en valeur des bois et forêts et leur aménagement ? Afin d'en faire des lieux de villégiature et de détente pour les citoyens, 25 bois et forêts de la capitale sont concernés par les travaux d'aménagement. Ce programme qui est financé par la wilaya est actuellement en cours de concrétisation. Les travaux d'aménagement ont été mis en œuvre dans 8 sites, à l'instar de la forêt Larbi Mansour, à Kouba, la forêt d'El Qadous, dans la commune de Heuraoua, Doudou Mokhtar, à Hydra, Diar El Afia, ou encore la forêt du Ravin de la femme sauvage, etc. Une quinzaine d'études ont d'ores et déjà été lancées. Une enveloppe financière d'un milliard de dinars a été consacrée à ce projet. Dans le cadre de ces aménagements, des travaux d'entretien ont été réalisés. Des sites ont été entièrement rééquipés et embellis avec de nouvelles installations, à savoir des clôtures, aménagement de points d'eau, pistes, routes goudronnées, électrification et postes de sécurité, afin d'assurer la protection de ces sites contre toute action malveillante qui favoriserait l'implantation de décharges sauvages ou de porter toute autre dégradation.
L'ouverture de ces forêts aménagées est prévue pour quelle date ? Eu égard à l'allure avec laquelle les travaux d'aménagement sont réalisés, une dizaine de sites seront ouverts au public d'ici l'été prochain. Ces bois et forêts offriront aux habitants de la capitale des lieux de villégiature et de récréation. La sauvegarde des forêts et bois de la capitale passe également par leur mise en valeur. L'ouverture de ces nouveaux sites forestiers permettra ainsi d'alléger la pression sur les grandes forêts de la wilaya d'Alger, à savoir Bouchaoui, Baïnem et Ben Aknoun. Qu'en est-il de ces grands ensembles forestiers ? La capitale en compte trois : la forêt de Ben Aknoun, Baïnem et celle de Bouchaoui. Ces forêts occupent une grande superficie. Elles nécessitent, de ce fait, de grands aménagements qui sont pris en charge par le ministère de l'Agriculture et celui de l'Environnement.