Louiza Hamadi, une jeune pianiste algéro-russe de 28 ans, a marqué la soirée de mercredi soir au théâtre national Mahieddine Bachtarzi, à Alger, par une participation exceptionnelle. Le jour de son anniversaire. De bon augure. Et ce, en interprétant le concerto n°1 en mi bémol majeur pour piano et orchestre de Franz Liszt, en guest-star, sous la direction du maestro Volodymyr Sheiko. Un interlude exécuté avec élégance, grâce et surtout dextérité. Du talent à revendre. «Je connais M. Sheiko. J'ai travaillé plusieurs fois avec lui. Avec l'Orchestre symphonique national aussi, je me suis déjà produite. Le concerto de Franz Liszt est une ‘pièce' de virtuosité. Le concerto n° 1 pour piano et orchestre en mi bémol majeur, soliste. Ainsi, j'aspire à mieux. Je voudrais que ce soit parfait, une interprétation parfaite… J'ai déjà joué plusieurs fois en Algérie, à Alger et Tizi Ouzou. Et à Constantine, ce sera la première fois pour moi. Du Rachmaninov, le 2e concerto. Tchaikovsky, aussi. En Chine, j'ai joué du Mozart sous la direction de l'OSN. J'aime retrouver d'autres publics et places en Algérie. Et je remercie l'OSN de me donner cette chance-là», confie-t-elle. Un album pour l'été 2016 A propos de la musique algérienne, elle avoue : «J'aime beaucoup. Je ne retiens pas bien les noms. Mais j'adore écouter la musique algérienne, algéroise, kabyle... que j'ai écoutée à Azzefoun. C'est très spécial. Je voudrais connaître mieux la musique algérienne. Et l'écouter à la maison, à Madrid…» Louiza Hamadi, en août 2016, Louiza Hamadi sortira un album avec un contrebassiste. Le CD sera distribué en Espagne et en Europe. Il s'agit d'un opus où il y aura du Giovanni Bottesini, du tango avec Astor Piazzolla, et de la musique espagnole avec Falla. Mais avec une conception classique et une certaine liberté. Elle pense que cet album sera un «bon produit», sans prétention. Et elle pense aussi à l'éditer en Algérie, s'il existe une opportunité...