Né à Alger, Hamid Larbi fût journaliste et directeur commercial auprès du quotidien algérien Alger républicain. En 1992, il s'exile vers l'Italie, plus exactement vers Milan. « Une destinée, dit-il, émouvante, radieuse et affectueuse. » Une longue période de vide et d'incertitude s'est installée autour de lui. Les rencontres littéraires et poétiques, la musique, le théâtre et le cinéma lui ont permis de retrouver l'asile et la maturité. En 1998, il décide de s'installer en 1998 à Monptellier. Un lieu où il y réside jusqu'à nos jours. Son cheval d'arc (la poésie) lui a procuré l'envie de pourchasser le songe et de découvrir un état d'âme ponctué par la colère, la souffrance avec pour objectif d'atteindre le passage emmenant les passions passionnelles. Ainsi à travers son nouveau-né, Hamid Larbi invite plus d'un à partager sa poésie ensorcelante. Une poésie qu'il a déclamée pour la première fois lors des soirées du rassemblement des poètes méditerranéens Tarente en 1998. En effet, Hamid Larbi a sorti de ses poches des feuilles de papier en commençant sa lecture ayant trait aux étoiles, aux fleurs, aux dénonciations multiples. A la fin de cette soirée, un illustre professeur lui demanda où il pouvait se procurer son recueil de poésie. D'où l'idée de publier, quelques années plus tard, l'ouvrage en question. En effet, cet aède prolifique livre des alexandrins d'une haute portée intellectuelle, mêlant réalité et lyrisme. Un voyage initiatique à travers les méandres de la vie (les larmes, les sourires, les colères, les souffrances...) procure une sérénité de l'âme. Hamid Larbi témoigne des vicissitudes de l'heure. Le lecteurs n'auront aucun mal à chercher dans cette poésie personnalisée les marques d'une inspiration originale. Quelques instants de cette poésie émotive et musicale à la fois : « Je voyage dans un berceau sur les vagues d'un océan Le soleil embrase mon visage La lune me séduit par son éclipse J'ai enterré mon visage dans un vide reposant Et dans l'ombre d'un drap qui joue dans le vent J'ouvre ma bouche pleine d'extase Je n'arrive plus à lire ce que j'ai écrit. » Hamid Larbi- Ce champ de mots. 30 pages. Editions Levant. Mars 2007.