Mesure n Une réunion des producteurs de marbre s'est tenue, hier mardi, pour examiner la répartition du plan de charges relatif à l'approvisionnement du projet de la Grande Mosquée d'Alger en cette matière. La rencontre a vu la participation d'opérateurs des secteurs public et privé pour évaluer les potentialités de cette filière industrielle en Algérie et sa capacité à répondre aux besoins exprimés en matière de matériaux de qualité pour la réalisation du projet. Les participants ont convenu de la poursuite des efforts pour trouver la meilleure formule à même de garantir l'approvisionnement du projet de la Grande Mosquée d'Alger en matières locales. Ainsi, il a été décidé de redéfinir les besoins du projet supervisé par l'Agence nationale de réalisation et de gestion de la mosquée d'Alger, de procéder à une évaluation exhaustive des capacités de chaque opérateur national et d'octroyer un quota du plan de charges à des entreprises publiques. Le ministre de l'Habitat a indiqué par ailleurs que les travaux de carrelage et de revêtement des murs débuteront dans deux à trois mois pour ce qui est de la salle de prière, et en juin concernant l'esplanade de la mosquée. Le ministre a mis l'accent sur l'importance de la notion d'équité en termes de traitement entre opérateurs publics et privés. Le ministre de l'Industrie et des Mines a estimé que la fourniture du marbre produit localement dans le cadre du projet, constituera «un défi» au regard de l'importance de «ce symbole civilisationnel». Les producteurs nationaux ont été conviés à déployer les efforts nécessaires pour la réception de la Grande Mosquée d'Alger à la fin 2016, a-t-il ajouté. Le ministre a, par ailleurs, appelé à la nécessité de surmonter les problèmes techniques, affirmant que 2016 sera l'année de la relance de l'industrie minière par excellence. S'étendant sur plus de 20 hectares, la Grande Mosquée d'Alger compte une salle de prière d'une superficie de 20 000 m2, une esplanade et un minaret d'une hauteur de 267 m, outre une bibliothèque, un centre culturel, une maison du Coran, des jardins, un parking, des bâtiments de l'administration, de la Protection civile et de la sécurité, ainsi que des espaces réservés à la restauration. Les travaux de réalisation de ce projet sont confiés à l'entreprise chinoise CSCEC. Ce projet se veut un pôle attractif à caractère religieux, culturel et scientifique conjuguant authenticité et modernité, à travers son style architectural exceptionel.