Engouement n Plus de 20 000 baigneurs ont été enregistrés, depuis début juin, à la piscine du 1er-Novembre. Quelque 23 000 baigneurs et baigneuses se sont rendus à la piscine semi-olympique couverte du complexe omnisports du 1er-Novembre de Batna durant la période allant de juin à la première semaine d?août. C?est dire que dans une ville n?ayant pas de repères avec la mer, l?engouement pour la baignade est resté le même. Si les mieux lotis choisissent les voyages organisés, durant les week-ends, pour faire des kilomètres à la recherche de plages accueillantes dans le lointain littoral, d?autres, moins chanceux, se contentent de faire le «pèlerinage» à la piscine et essayent de trouver une place parmi la cohue. «Malgré une programmation spécial-été avec cinq séances par jour et quatre-vingts entrées par séance, la piscine n?arrive pas à satisfaire l?affluence des jeunes parmi lesquels il reste toujours des mécontents», affirme un responsable du complexe omnisports. Cette pression est due au fait que cette infrastructure est la seule du genre dans la capitale des Aurès, dont la population a pourtant dépassé depuis longtemps le cap des 300 000 habitants, explique le même cadre. Les deux bassins à ciel ouvert les plus proches sont ceux de la commune de Tazoult (à 10 km du chef-lieu de wilaya) et de celle de Aïn Touta (35 km) qui, en dépit de leur éloignement, attirent un nombre non négligeable de jeunes Batnéens. Pour les baigneuses, le complexe omnisports a réservé deux séances par semaine, les lundis et les jeudis, précise la même source, ajoutant que la demande féminine de baignade est, elle aussi, plus importante que l?offre actuelle. La qualité de l?eau de baignade demeure le premier souci pour le complexe, note le même cadre, qui considère que le prix de 120 DA la séance de deux heures, jugé élevé par les jeunes, est nécessaire pour couvrir les frais d?entretien et de fonctionnement des équipements et filtres de cet unique bassin semi-olympique de la wilaya de Batna.