D'après l'étude réalisée par des chercheurs allemands, les lions des cavernes dont l'espèce s'est éteinte il y a 10.000 ans, étaient de grands chasseurs qui avaient une petite préférence pour les rennes et les jeunes ours. Mammouths, rhinocéros laineux, bisons, chevaux, rennes : il y a 12.000, à la fin du paléolithique supérieur, les proies ne manquaient pas pour les félins préhistoriques, parmi lesquels se trouvaient les redoutables lions des cavernes (Panthera leo spelaea). Ces animaux disparus il y a 10.000 ans étaient probablement l'un des plus gros félins de tous les temps, au vu des fossiles que les scientifiques ont mis au jour dans plusieurs pays. Mais si les ossements découverts ont permis de découvrir de nombreux éléments sur ces lions, des questions subsistaient encore, notamment sur leur alimentation. Ainsi, une équipe du département de géosciences de l'Université de Tübingen en Allemagne, s'est penchée sur une série de fossiles dans lesquels ils ont étudié les compositions isotopiques du carbone et de l'azote présentes dans le collagène osseux. Grâce à cela, ils ont pu en déduire le régime alimentaire de ces grands prédateurs. Plus précisément, les chercheurs ont constaté une grande variabilité des profils selon les individus, à la différence par exemple des analyses réalisées sur des hyènes modernes qui chassent en groupe. Ils en ont ainsi déduit que les lions des cavernes étaient plutôt des chasseurs solitaires et ne poursuivaient pas leurs proies en meutes, comme le font les lions en Afrique aujourd'hui, rapporte Sciences et avenir. Par ailleurs, l'analyse isotopique a également révélé que parmi tous les animaux que les prédateurs pouvaient chasser, c'était davantage vers les rennes, ainsi que les jeunes ours, que leur goût se tournait. Mais cet appétit pour les cervidés pourrait bien être la raison de leur perte, d'après les scientifiques. A cette époque, la hausse des températures a peu à peu causé la disparition des rennes et donc du mets préféré des lions qui ont à leur tour disparu. D'après l'étude réalisée par des chercheurs allemands, les lions des cavernes dont l'espèce s'est éteinte il y a 10.000 ans, étaient de grands chasseurs qui avaient une petite préférence pour les rennes et les jeunes ours. Mammouths, rhinocéros laineux, bisons, chevaux, rennes : il y a 12.000, à la fin du paléolithique supérieur, les proies ne manquaient pas pour les félins préhistoriques, parmi lesquels se trouvaient les redoutables lions des cavernes (Panthera leo spelaea). Ces animaux disparus il y a 10.000 ans étaient probablement l'un des plus gros félins de tous les temps, au vu des fossiles que les scientifiques ont mis au jour dans plusieurs pays. Mais si les ossements découverts ont permis de découvrir de nombreux éléments sur ces lions, des questions subsistaient encore, notamment sur leur alimentation. Ainsi, une équipe du département de géosciences de l'Université de Tübingen en Allemagne, s'est penchée sur une série de fossiles dans lesquels ils ont étudié les compositions isotopiques du carbone et de l'azote présentes dans le collagène osseux. Grâce à cela, ils ont pu en déduire le régime alimentaire de ces grands prédateurs. Plus précisément, les chercheurs ont constaté une grande variabilité des profils selon les individus, à la différence par exemple des analyses réalisées sur des hyènes modernes qui chassent en groupe. Ils en ont ainsi déduit que les lions des cavernes étaient plutôt des chasseurs solitaires et ne poursuivaient pas leurs proies en meutes, comme le font les lions en Afrique aujourd'hui, rapporte Sciences et avenir. Par ailleurs, l'analyse isotopique a également révélé que parmi tous les animaux que les prédateurs pouvaient chasser, c'était davantage vers les rennes, ainsi que les jeunes ours, que leur goût se tournait. Mais cet appétit pour les cervidés pourrait bien être la raison de leur perte, d'après les scientifiques. A cette époque, la hausse des températures a peu à peu causé la disparition des rennes et donc du mets préféré des lions qui ont à leur tour disparu.