Le nouveau président yéménite Abd-Rabbou Mansour a ordonné, lundi, une réorganisation partielle de l'armée nationale dans le but de rogner les pouvoirs du fils de son prédécesseur et de stabiliser un pays toujours soumis à l'influence d'Ali Abdoullah Saleh. Ce dernier a été contraint d'abandonner le pouvoir en février au terme de plusieurs mois de contestation populaire après avoir régné d'une main de fer sur le Yémen pendant 33 ans. Son fils, le général Ahmed Ali Abdoullah Saleh, commande toujours la Garde républicaine, une unité d'élite de l'armée. Selon l'agence de presse officielle Saba, le chef de l'Etat a pris un décret transférant le commandement de certaines unités de la Garde républicaine à une nouvelle force placée sous son autorité et baptisée "Forces de protection présidentielle". D'autres unités de la Garde républicaine ont été placées sous l'autorité d'un commandement régional différent. Le décret présidentiel ordonne aussi l'intégration de certaines unités de l'armée commandées par le général rebelle Ali Mohsen al Ahmar. Ce dernier était entré en dissidence avec les forces du président Saleh après le début du mouvement de contestation de 2011 qui a abouti à la chute du chef de l'Etat. Le président actuel, qui était l'adjoint de Saleh, s'est engagé à unifier l'armée, qui est divisée entre partisans et adversaires de Saleh R. I. Espagne Rébellion de médecins A partir du 1er septembre, les sans-papiers ne pourront plus être soignés gratuitement. Les médecins se mobilisent contre ce décret. Près de 900 médecins ont signé un manifeste où ils s'engagent à "continuer à soigner" leurs patients en situation irrégulière dans le service public, en dépit du décret qui limitera en Espagne à quelques cas l'assistance universelle aux sans-papiers à partir du 1er septembre. "Ma loyauté envers les patients ne me permet pas de manquer à mon devoir éthique et professionnel et de commettre un abandon", explique le texte que 870 médecins avaient déjà signé sur Internet mardi. A partir du 1er septembre, les immigrés en situation irrégulière n'auront plus accès au système gratuit de santé publique. Parmi les sans-papiers, seuls les urgences, pour maladie ou accident, le suivi de grossesse, accouchement et post-partum et l'assistance sanitaire aux moins de 18 ans seront assurés gratuitement. Cette décision, ajoutée à une mesure visant à limiter "le tourisme sanitaire" des Européens non-résidents disposant d'une assurance privée ou couverts dans leurs pays d'origine, permettra d'économiser environ un milliard d'euros par an R. I. Le nouveau président yéménite Abd-Rabbou Mansour a ordonné, lundi, une réorganisation partielle de l'armée nationale dans le but de rogner les pouvoirs du fils de son prédécesseur et de stabiliser un pays toujours soumis à l'influence d'Ali Abdoullah Saleh. Ce dernier a été contraint d'abandonner le pouvoir en février au terme de plusieurs mois de contestation populaire après avoir régné d'une main de fer sur le Yémen pendant 33 ans. Son fils, le général Ahmed Ali Abdoullah Saleh, commande toujours la Garde républicaine, une unité d'élite de l'armée. Selon l'agence de presse officielle Saba, le chef de l'Etat a pris un décret transférant le commandement de certaines unités de la Garde républicaine à une nouvelle force placée sous son autorité et baptisée "Forces de protection présidentielle". D'autres unités de la Garde républicaine ont été placées sous l'autorité d'un commandement régional différent. Le décret présidentiel ordonne aussi l'intégration de certaines unités de l'armée commandées par le général rebelle Ali Mohsen al Ahmar. Ce dernier était entré en dissidence avec les forces du président Saleh après le début du mouvement de contestation de 2011 qui a abouti à la chute du chef de l'Etat. Le président actuel, qui était l'adjoint de Saleh, s'est engagé à unifier l'armée, qui est divisée entre partisans et adversaires de Saleh R. I. Espagne Rébellion de médecins A partir du 1er septembre, les sans-papiers ne pourront plus être soignés gratuitement. Les médecins se mobilisent contre ce décret. Près de 900 médecins ont signé un manifeste où ils s'engagent à "continuer à soigner" leurs patients en situation irrégulière dans le service public, en dépit du décret qui limitera en Espagne à quelques cas l'assistance universelle aux sans-papiers à partir du 1er septembre. "Ma loyauté envers les patients ne me permet pas de manquer à mon devoir éthique et professionnel et de commettre un abandon", explique le texte que 870 médecins avaient déjà signé sur Internet mardi. A partir du 1er septembre, les immigrés en situation irrégulière n'auront plus accès au système gratuit de santé publique. Parmi les sans-papiers, seuls les urgences, pour maladie ou accident, le suivi de grossesse, accouchement et post-partum et l'assistance sanitaire aux moins de 18 ans seront assurés gratuitement. Cette décision, ajoutée à une mesure visant à limiter "le tourisme sanitaire" des Européens non-résidents disposant d'une assurance privée ou couverts dans leurs pays d'origine, permettra d'économiser environ un milliard d'euros par an R. I.