Il est un secteur où le Premier ministre, Abdelmalek Sellal est plus attendu, c'est la relance économique. Le constat a été fait depuis bien longtemps. Il est un secteur où le Premier ministre, Abdelmalek Sellal est plus attendu, c'est la relance économique. Le constat a été fait depuis bien longtemps. Les Chefs de gouvernement ou Premier ministre qui se sont succédé depuis plus de deux décennies ont pointé sur leur agenda les plus grandes plaies qui freinent le développement économique du pays. Les opérateurs économiques nationaux ou étrangers sont arrivés au même constat. Les tares que traîne notre économie sont les lenteurs bureaucratiques, l'accès au financement, la corruption, la faiblesse ou le manque d'infrastructures, et le manque de main d'œuvre qualifiée. Le nouveau Premier ministre pourra-t-il faire mieux que ses prédécesseurs et peut-il relancer la machine économique ? Il faut savoir que l'économique algérienne est mono exportatrice. Elle repose sur une donnée essentielle : elle se caractérise par 98% d'exportation d‘hydrocarbures à l'état brut et semi brut et importe de l'étranger pour environ 75% des besoins des ménages et des entreprises quelles soient publiques ou privées. Les réserves de change au 1er juillet 2012 sont d'environ 190 milliards de dollars et selon le dernier rapport du FMI allant vers 200 milliards de dollars fin 2012 et une dépense publique de 286 milliards de $ entre 2010-2014 mais dont 130 milliards de restes à réaliser. Beaucoup de logements, de routes et diverses infrastructures ont été réalisées. De nombreux projets connaissent d'énormes retards dans la réalisation et ils concernent tous les secteurs et toutes les régions. En outre, une récente étude de l'Office national des staistiques, a relevé que le tissu économique national est fortement dominé par les micros unités dont les personnes physiques à 95% alors que les personnes morales (entreprises) représentent seulement 5%, et que le secteur commercial et les services concentrent 83% des activités de l'économie algérienne en 2010. Et selon l'enquête de l'ONS, la sphère informelle à dominance marchande absorbe 50% de la population active. Le taux de chômage est officiellement passé de 11% en 2010, à environ 10% en 2011 et les estimations pour 2012 le situent à 9%. Dans ce taux, il faut savoir que les jeunes sont les plus touchés par le chômage, aggravé par la demande d'emplois additionnelle qui varierait entre 300.000 à 400.000 personnes par an. Ce sont pour la plupart des jeunes, primo demandeurs d'emploi qui ne peuvent s'insérer dans le monde du travail du fait du dépérissement du tissu productif qui subit des contraintes d‘environnement notamment de la bureaucratie et de l‘instabilité juridique induite notamment par la loi de finances complémentaire de 2009 (LFC 2009). Par ailleurs, le rapport de 2009 de la Banque mondiale montre clairement des projets inutiles, des abandons de projets, des projets non maturés, des retards de plusieurs années et des surcoûts pour certains projets allant de 30 à 40%. La perte du pouvoir d'achat des ménages et le niveau de vie se dégradent avec l'inflation ainsi q'une répartition inégalitaire du revenu national au profit d'une minorité. Les chantiers ne manquent, donc, pas pour le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, même s'il limite pour l'instant ses ambitions à l'application du programme du président de la République et à la poursuite de la mise en œuvre des réformes initiées par le chef de l'Etat. Il reste que pour sortir de la dépendance des hydrocarbures pour financer le développement socio-économique, Abdelmalek Sellal n'a d'autre choix que dans un changement dans l'orientation de la gouvernance et de la politique économique. L'émergence d'une économie hors hydrocarbures est fondamentale pour la souveraineté et la survie du pays. Les Chefs de gouvernement ou Premier ministre qui se sont succédé depuis plus de deux décennies ont pointé sur leur agenda les plus grandes plaies qui freinent le développement économique du pays. Les opérateurs économiques nationaux ou étrangers sont arrivés au même constat. Les tares que traîne notre économie sont les lenteurs bureaucratiques, l'accès au financement, la corruption, la faiblesse ou le manque d'infrastructures, et le manque de main d'œuvre qualifiée. Le nouveau Premier ministre pourra-t-il faire mieux que ses prédécesseurs et peut-il relancer la machine économique ? Il faut savoir que l'économique algérienne est mono exportatrice. Elle repose sur une donnée essentielle : elle se caractérise par 98% d'exportation d‘hydrocarbures à l'état brut et semi brut et importe de l'étranger pour environ 75% des besoins des ménages et des entreprises quelles soient publiques ou privées. Les réserves de change au 1er juillet 2012 sont d'environ 190 milliards de dollars et selon le dernier rapport du FMI allant vers 200 milliards de dollars fin 2012 et une dépense publique de 286 milliards de $ entre 2010-2014 mais dont 130 milliards de restes à réaliser. Beaucoup de logements, de routes et diverses infrastructures ont été réalisées. De nombreux projets connaissent d'énormes retards dans la réalisation et ils concernent tous les secteurs et toutes les régions. En outre, une récente étude de l'Office national des staistiques, a relevé que le tissu économique national est fortement dominé par les micros unités dont les personnes physiques à 95% alors que les personnes morales (entreprises) représentent seulement 5%, et que le secteur commercial et les services concentrent 83% des activités de l'économie algérienne en 2010. Et selon l'enquête de l'ONS, la sphère informelle à dominance marchande absorbe 50% de la population active. Le taux de chômage est officiellement passé de 11% en 2010, à environ 10% en 2011 et les estimations pour 2012 le situent à 9%. Dans ce taux, il faut savoir que les jeunes sont les plus touchés par le chômage, aggravé par la demande d'emplois additionnelle qui varierait entre 300.000 à 400.000 personnes par an. Ce sont pour la plupart des jeunes, primo demandeurs d'emploi qui ne peuvent s'insérer dans le monde du travail du fait du dépérissement du tissu productif qui subit des contraintes d‘environnement notamment de la bureaucratie et de l‘instabilité juridique induite notamment par la loi de finances complémentaire de 2009 (LFC 2009). Par ailleurs, le rapport de 2009 de la Banque mondiale montre clairement des projets inutiles, des abandons de projets, des projets non maturés, des retards de plusieurs années et des surcoûts pour certains projets allant de 30 à 40%. La perte du pouvoir d'achat des ménages et le niveau de vie se dégradent avec l'inflation ainsi q'une répartition inégalitaire du revenu national au profit d'une minorité. Les chantiers ne manquent, donc, pas pour le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, même s'il limite pour l'instant ses ambitions à l'application du programme du président de la République et à la poursuite de la mise en œuvre des réformes initiées par le chef de l'Etat. Il reste que pour sortir de la dépendance des hydrocarbures pour financer le développement socio-économique, Abdelmalek Sellal n'a d'autre choix que dans un changement dans l'orientation de la gouvernance et de la politique économique. L'émergence d'une économie hors hydrocarbures est fondamentale pour la souveraineté et la survie du pays.