S'il n'est pas permis d'ouvrir une maison de tolérance aujourd'hui, une dizaine de maisons closes, datant de l'époque coloniale, demeurent néanmoins légales dans notre pays. Il est à souligner, à ce sujet, qu'à la vielle de l'Indépendance, prés de 171 maisons closes étaient réparties sur tout le territoire national. Aujourd'hui, il ne reste que prés de 19 de ces maisons qui exercent en toute légalité et au sein desquelles les prostituées bénéficient d'un titre de congé, de la capacité de changer leur activité d'une Wilaya à une autre, ainsi que d'une prise en charge médicale. Précisons à ce sujet que ces maisons n'ont jamais été interdites officiellement par l'Etat Algérien. Bien au contraire, un décret officiel des années 60 autorise l'activité de ces maisons notamment prés des zones militaires. Il faut savoir que le reste des maisons de tolérance qui ont mis la clef sous le paillasson, ont été amenées à le faire pour des raisons sécuritaires propres à la décennie noire. Toutefois, ces maisons disposant d'un registre de commerce en bonne et due forme doivent subir un contrôle médical hebdomadaire chapeauté par le Centre de Salubrité Publique, structure sanitaire présente dans chaque wilaya, et un contrôle policier chaque semaine. Aussi, il est à signaler que chaque tenancière dispose d'un registre des résultats des contrôles médicaux et policiers opérés par les autorités publiques. Suite à cela, la tenancière doit remettre ce registre chaque semaine aux services des mœurs de la wilaya. Ces derniers ont pour mission de veiller au respect des normes en vigueur dans les maisons closes. Des lors, aucune prostituée, appelée légalement les travailleuses du sexe, n'a le droit de quitter la wilaya sans autorisation de ce service de mœurs. Toutes ces données nous confirment en dernier lieu que l'activité de la prostitution est régie en Algérie par une réglementation stricte. Et si la moindre infraction est commise par une « travailleuse du sexe », cette dernière se verrait sanctionner et expulser des maisons closes par les services des mœurs. Mais malheureusement, si cette réglementation est bel et bien respectée dans les maisons closes autorisées, dans les maisons clandestines qui échappent au moindre contrôle l'on pratique encore la prostitution sans aucune précaution. S'il n'est pas permis d'ouvrir une maison de tolérance aujourd'hui, une dizaine de maisons closes, datant de l'époque coloniale, demeurent néanmoins légales dans notre pays. Il est à souligner, à ce sujet, qu'à la vielle de l'Indépendance, prés de 171 maisons closes étaient réparties sur tout le territoire national. Aujourd'hui, il ne reste que prés de 19 de ces maisons qui exercent en toute légalité et au sein desquelles les prostituées bénéficient d'un titre de congé, de la capacité de changer leur activité d'une Wilaya à une autre, ainsi que d'une prise en charge médicale. Précisons à ce sujet que ces maisons n'ont jamais été interdites officiellement par l'Etat Algérien. Bien au contraire, un décret officiel des années 60 autorise l'activité de ces maisons notamment prés des zones militaires. Il faut savoir que le reste des maisons de tolérance qui ont mis la clef sous le paillasson, ont été amenées à le faire pour des raisons sécuritaires propres à la décennie noire. Toutefois, ces maisons disposant d'un registre de commerce en bonne et due forme doivent subir un contrôle médical hebdomadaire chapeauté par le Centre de Salubrité Publique, structure sanitaire présente dans chaque wilaya, et un contrôle policier chaque semaine. Aussi, il est à signaler que chaque tenancière dispose d'un registre des résultats des contrôles médicaux et policiers opérés par les autorités publiques. Suite à cela, la tenancière doit remettre ce registre chaque semaine aux services des mœurs de la wilaya. Ces derniers ont pour mission de veiller au respect des normes en vigueur dans les maisons closes. Des lors, aucune prostituée, appelée légalement les travailleuses du sexe, n'a le droit de quitter la wilaya sans autorisation de ce service de mœurs. Toutes ces données nous confirment en dernier lieu que l'activité de la prostitution est régie en Algérie par une réglementation stricte. Et si la moindre infraction est commise par une « travailleuse du sexe », cette dernière se verrait sanctionner et expulser des maisons closes par les services des mœurs. Mais malheureusement, si cette réglementation est bel et bien respectée dans les maisons closes autorisées, dans les maisons clandestines qui échappent au moindre contrôle l'on pratique encore la prostitution sans aucune précaution.