و بشر الصابرين الذين إذا أصابتهم مصيبة قالوا إنا لله و إنا إليه راجعون أولئك عليهم صلوات من ربهم و رحمة و أولئك هم المهتدون صدق الله العظيم Nous venons d'apprendre le décès aujourd'hui et en cette nuit de Leïlat El Qadr, de notre frère aîné Si Abderrahmane Benhamida, intellectuel et homme politique, militant de la 1ere heure de la guerre de libération nationale. Né le 21 octobre 1931 à Dellys (Boumerdés), Si Abderrahmane participa activement à la bataille d'Alger. Elève du lycée franco-musulman de Ben Aknoun (actuel lycée Amara Rachid), il s'engagea très tôt dans la lutte de libération nationale en tant que fidaï puis commissaire politique de la zone autonome d'Alger (ZAA) avec pour nom de guerre Salim. Il fera les frais de la traitrise du sinistre Hacène Guendriche alias Zerouk (celui qui fera tomber tout l'état-major de la zone autonome) et sera arrêté le 15 octobre 1957 à Alger. Jugé et condamné à mort le 3 juillet 58 par le tribunal militaire d'Alger, il échappera à la guillotine suite à une grâce présidentielle en 59 avec l'avènement de la Ve République française. Détenu à Serkadji puis à Berrouaghia, il sera transféré à l'Ile de Ré (France). Il sera libéré en 62 après les accords d'Evian. Elu député de Constantine à l'assemblée Constituante, puis premier ministre de l'Education Nationale de l'Algérie indépendante (62-63). Il se retirera de la vie politique depuis et dirigera une société nationale. Lors de la « récréation démocratique » de 1988, il participera avec ses anciens compagnons de lutte (Benyoucef Benkhedda, Zahir Ihaddadène, Gaïd Tahar, Mahfoud Kaddache….) à la création du mouvement AL Oumma. Il s'apercevra vite de cette supercherie démocratique et se retirera avec ses compagnons de cette mascarade boulitique qui coûtera très cher au pays. Nous tenons, en cette douloureuse occasion à présenter nos sincères condoléances à la famille du défunt, en priant le Tout Puissant de lui Accorder sa Miséricorde et de l'Accueillir en son Vaste Paradis. Amine. Pour la Coordination de l'Appel du 19 mars 2009 .