Si la rue mouloudéenne n'a pas été insensible à cette désormais célèbre affaire des "aveux de Henkouche", la majeure partie des supporters du club d'El-Hamri aurait, quand même, préféré "que ceux qui sont actuellement en train de faire comme si ce phénomène de marchandage des matches aurait débuté avec le MCO s'étaient, tout au moins, indigné des canulars de 1996, 1997 et 2008". Personne à Oran n'a, en effet, oublié le CSC-USMA de 1996 et l'USMA-CSC de 1997 qui avaient privé le Mouloudia d'Oran de deux titres de champion d'Algérie qui lui revenait de droit, encore moins l'USMA-CABBA de 2008 qui avait permis au dernier club nommé de sauver sa peau de la relégation, au détriment, justement, du MCO. De son côté, l'actionnaire et influent membre du conseil d'administration de la SSPA-MCO, Abdelhafid Belabbès, a un avis tout tranché. "Mohamed Henkouche défend ses intérêts. Il en a pleinement les droits. C'est même son droit le plus absolu de préserver ses intérêts et vouloir défendre sa réputation. J'estime, d'ailleurs, qu'il n'a pas sali le Mouloudia d'Oran ou terni son image de marque. Il s'est attaqué à une personne, Youssef Djebbari en l'occurrence et non pas au MCO, nuance. Henkouche n'a, à aucun moment, tenté de porter préjudice au MCO ou à la famille mouloudéenne. Il a critiqué Djebbari et non pas le Mouloudia", estime, sur ce point précis, l'ancien défenseur international du MPO et mondialiste junior en 1979. R. BELARBI Nom Adresse email