Contrairement aux centres, les locaux de ce centre culturel El Madher ne désemplissent pas durant toute l'année. “En ce mois de ramadan, il n'y a pas une nuit où nous avons enregistré moins de 160 entrées payantes. Parfois, la salle des spectacles, d'une capacité de 300 places, est archi- comble et toutes les salles affichent complet. Les jeunes s'adonnent à leurs activités favorites. ` Il y a ceux qui jouent au scrabble, d'autres aux échecs, d'autres encore au ping-pong et ceux qui préfèrent la bibliothèque. L'ambiance qui règne crée un climat de détente et d'intimité. De véritables séances de thérapie pour chasser l'ennui. Fortunée est la jeunesse d'El Madher. Malgré les moyens dérisoires dont ils disposent, ces jeunes ont trouvé le moyen ingénieux d'attirer plus de personnes au centre de la culture en créant le concours d'El Kenz (le trésor), un jeu à caractère compétitif et doté de prix. L'affluence à ce concours en ce mois de ramadan est un record. La salle de spectacle où se déroule le jeu El-Kenz est devenue exiguë. Chaque soir, dans une atmosphère familiale, un tirage au sort est effectué pour désigner un gagnant. Le quotidien Liberté est invité à assister à la fête de Leïlat el qedr, veille du 27e jour de ramadan, à l'occasion de la circoncision collective des enfants. À El Madher on ne s'ennuie pas. Plus de 15 clubs se sont constitués depuis l'ouverture du centre en 1989, qui compte 1 200 adhérents. Belkacem B.