Le ministre tunisien de l'Intérieur visite la Direction des titres et documents sécurisés d'El-Hamiz    Marche massive devant la maison blanche à Washington pour dénoncer la reprise de l'agression sioniste à Ghaza    Ligue 1 Mobilis: le CRB écope d'un match à huis clos, un match de suspension pour Ramovic    L'Armée sahraouie cible un poste d'alerte de l'armée d'occupation marocaine dans le secteur de Haouza    Palestine: des dizaines de colons sionistes prennent d'assaut l'esplanade d'Al-Aqsa    Mondial 2026/Botswana-Algérie: premier entraînement des Verts à Gaborone    Conversion de la dette tunisienne en investissements français    Une avancée stratégique vers la souveraineté numérique    Les enfants vivent dans la peur et l'anxiété    Accent sur les succès militaires et la réponse aux accusations occidentales    Une des crises humanitaires les plus complexes au monde    Les déchets alimentaires durant le Ramadhan    «Loyauté envers les martyrs»    Le plan de prévention contre les incendies approuvé    Le voleur de local commercial écroué    Saisie d'importantes quantités de kif traité et de psychotropes, deux arrestations à Oued Rhiou    Béjaïa empreinte d'une remarquable effusion culturelle    Lancement jeudi prochain de la 14e édition    «El Ferda» et «Imerhane» enchantent le public    «Je n'ai jamais fermé les portes de la sélection»    Mobilis rend hommage à d'anciennes gloires de la JSK    Le CIO recommande la présence de la boxe    L'ambassadeur du Népal souligne la volonté de son pays de renforcer sa coopération avec l'Algérie    63e anniversaire de la Fête de la victoire: le couronnement d'un long parcours de sacrifices pour le recouvrement de la souveraineté nationale    Sonatrach : les résultats du concours national de recrutement annoncés fin avril    Le président de la République reçoit le ministre tunisien de l'Intérieur    Le ministre de la Santé reçoit l'ambassadeur de Tanzanie en Algérie    Des vents forts sur plusieurs wilayas du pays mercredi et jeudi    Ramadhan : plus de 2000 restaurants de l'Iftar à l'échelle nationale offrant près de 600.000 repas par jour    L'action des fidayine à Constantine, l'autre lutte pour le recouvrement de l'indépendance    Secousse tellurique à Médéa: aucune perte en vie humaine et matériel n'a été enregistrée    Mondial 2026 (Qualifs)/Botswana-Algérie: les Verts à pied d'œuvre à Gaborone    Adoption du projet de règlement intérieur de l'APN    Les Ensembles de musique "El Ferda" et "Imerhane" enchantent le public algérois    Manifestations à Washington et New York pour exiger la libération d'un étudiant miilitant palestinien    L'Algérie engagée à autonomiser les femmes et à promouvoir leurs droits politiques et sociaux        L'Algérie happée par le maelström malien    Un jour ou l'autre.    En Algérie, la Cour constitutionnelle double, sans convaincre, le nombre de votants à la présidentielle    Algérie : l'inquiétant fossé entre le régime et la population    Tunisie. Une élection sans opposition pour Kaïs Saïed    BOUSBAA بوصبع : VICTIME OU COUPABLE ?    Des casernes au parlement : Naviguer les difficiles chemins de la gouvernance civile en Algérie    Les larmes de Imane    Algérie assoiffée : Une nation riche en pétrole, perdue dans le désert de ses priorités    Prise de Position : Solidarité avec l'entraîneur Belmadi malgré l'échec    Suite à la rumeur faisant état de 5 décès pour manque d'oxygène: L'EHU dément et installe une cellule de crise    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



L'Algérie reste le thème permanent
La peinture algérienne, témoin de l'histoire
Publié dans Liberté le 22 - 05 - 2007

La peinture algérienne a moins d'un siècle. Pourtant, elle a connu des moments très forts et offre un panorama à la fois riche et varié. Bien avant l'Indépendance, elle a été valorisée par des artistes remarquables de l'envergure de Nacer Eddine Dinet, Mohamed Racim, Mohamed Temmam, M'hamed Issiakhem et Mohamed Khadda, qui l'ont hissée à un niveau élevé.
Des générations de peintres algériens ont tenté de donner naissance à une peinture typiquement algérienne. En 1985, le journaliste et écrivain Tahar Djaout écrivait que la peinture en Algérie est “la discipline artistique où s'opèrent le plus de changements heureux”. Il faisait référence, notamment à Issiakhem, Khadda et Benanteur et à leurs “dignes successeurs”.
Les arts plastiques sont marqués par trois grandes tendances. La première, qualifiée de “peinture naïve”, se manifeste avec Hacène Benaboura et sera incarnée par Baya Mahieddine. Une seconde tendance, expressionniste, est dominée par la création élaborée de M'hamed Issiakhem : la souffrance des Algériens durant la colonisation française et les épreuves traversées par les pays du Tiers-Monde, en quête de liberté, seront autant de matières pour éveiller le climat agité de sa peinture. Quant à la troisième tendance, incarnée en particulier par les Khadda, Benanteur, Guermaz, Aksouh et Mohamed Louail, elle ouvrira la voie à l'abstraction ou la peinture non figurative.
Selon les critiques, c'est avec la génération des peintres des années 1950 qu'apparaît la peinture algérienne moderne. Les générations suivantes contribueront à l'enrichissement du langage artistique en introduisant de nouveaux signes et de nouveaux matériaux : poudre, goudron, peaux, végétaux, plastique, bois, carton…
On retiendra, cependant, que les années 1990 verront l'explosion des techniques des individualités, le recours à la graphie de la Lettre et du Signe qui se poursuivent à ce jour. Dans la nouvelle génération de peintres, citons Layachi Hamidouche, Abderrahmane Ould Mohand, Zouini, Boudjema, Kouidri…
Depuis l'Indépendance, l'Algérie s'affirme comme un foyer vivant de la création artistique. Même pendant les années de violence terroriste où des intellectuels et des artistes étaient les cibles des islamistes, les arts plastiques n'ont cessé d'être le miroir de l'âme algérienne, mais également le témoin de l'histoire, en s'opposant contre le fanatisme et l'impuissante infécondité.
L'Algérie restera toujours une source infinie d'inspiration pour nos peintres. Et pour paraphraser le peintre Mohamed Khadda, il faut reconnaître que “ la revalorisation de notre culture, l'ancrage dans le terreau national sont et resteront (…) des thèmes permanents, lancinants chez tout intellectuel et artiste algérien”.
H. A.


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.