Le corps du kamikaze complètement déchiqueté se trouvait parmi les corps des victimes, et il serait en cours d'identification, ont affirmé, hier, des sources sécuritaires. Cet attentat, le plus meurtrier jamais enregistré dans la wilaya de Boumerdès, porte la marque de l'“émir” de la zone 2, Harek Zoheir dit Sofiane el-fassila, lui-même originaire de la région de Dellys, plus précisément de Sidi-Daoud. Ce terroriste né en 1975 a pris le maquis en 1994, et il se trouvait à la tête de katibat El-Ansar lorsqu'il sera appelé au début de l'année 2006 par droukdel pour diriger la zone à la place de Abdelhamid Sadaoui, dit Yahia Abou Haythem, évincé de la zone 2 et qui sera liquidé par ses pairs pour une histoire de détournement d'argent. Mais de nombreux repentis ont rejeté cette thèse en affirmant que Sadaoui était plutôt hostile au ralliement du GSPC à al-Qaïda, d'où son élimination. Une information qui sera confirmée plus tard par Abdelkader Benmessaoud, alias Mossab Abou Daoud, ex-“émir” de la zone 9 qui s'est rendu en juillet dernier aux forces de sécurité. Harek Zoheir a été condamné en juin dernier par la cour de Boumerdès une fois à 20 ans de prison ferme et une autre fois à perpétuité pour différentes affaires liées au terrorisme. C'est cet “émir” qui serait à l'origine des attentats perpétrés à Reghaïa, Dergana, Boumerdès, Tizi Ouzou et dernièrement à Alger, selon des repentis ayant fait partie des cellules obéissant aux ordres de cet “émir”. M. T.