De mémoire des algériens et plus spécialement du monde sportif, jamais au grand jamais le football n'est ancré dans l'esprit de toute une région plus connue par la ville des Coquelicots. Le football à Bordj Ménaïel est le second soleil du monde pour les milliers de fans de cette région. Créée dans les années 1932, la Jeunesse sportive de Bordj Ménaïel a toujours été un réservoir de talentueux footballeurs qui ont fait les beaux jours des grands clubs de l'élite, tels que la JSK, MCA, Widad de Rouiba ainsi qu'à l'équipe nationale algérienne. Le football est le seul langage qu'utilise à longueur de journée, les habitants de cette coquette et charmante ville des Coquelicots. On aime le ballon rond, on l'adore au point où il est devenu le sujet de discussion le plus approprié. L'histoire retiendra que la ville des Coquelicots a beaucoup contribué à l'émancipation du football algérien. Le ballon rond, c'est une culture générale dans chaque famille. Il est privilégié à tous les autres sports. La Jeunesse sportive de Bordj Ménaïel est un grand club et personne ne peut toucher ou changer l'histoire de cette honorable association sportive qui a beaucoup d'honneur. Le football à Bordj Ménaïel a connu ses années de gloire dans les années 1979 à 1995, en frelatant la vedette aux autres clubs plus huppés tels la JSK, MCA, MCO, l'USMBA, MCS, l'USMAn, NAHD, le RCK et autres. Devenu incontestablement l'un des plus prestigieux clubs d'Algérie autour duquel ont gravité tout un beau monde constitué d'une pléiade de grands joueurs de football de la vaste région d'Algérie à l'image de Mechdal, Kerraz Zoubir (dit Tereza), Meghrici Tayeb, Belaidi, Lamrani, Moudjari, Nesnes, rbaoui, Guessoum, Zemiti, Ali Boudar, Ould Ameur, Bouzmada, Aït el Hocine, Salah Kamel, Izri, Amara, Cherfaouin, Termoul, Rahmani, Haddadi, Belhadj, Hamrani, Maatki, Amirou, Merabtène, Bourahla, Azzoug, Benchikha, Adjal, Benbouteldja, Bentalâa, Zeggour… Certes, Bordj Ménaïel joue les profondeurs du football algérien, mais cela n'enlève pas à son mérite d'avoir représenté l'Algérie dans les éliminatoires de la Coupe d'Afrique, d'avoir joué une finale de Coupe d'Algérie en 1987, d'avoir également été champion d'Algérie ex aequo avec l'US Chaouia et la JSK, d'avoir atteint les quarts et les demi-finales de la Coupe d'Algérie. Si certains lui prédisaient un avenir radieux d'autres par contre savaient bien que le temps finit toujours par faner toutes les fleurs même les plus belles les plus éclairées. Gangrené par des luttes intestines d'intérêt et d'influence depuis le décès de feu Tahanouti Ali, le club sombra dans un profond coma. Tahanouti Ali ou ammi Ali a géré la JSBM pendant plus de 20 longues années, d'abord comme dirigeant puis comme président de 1982 à 1994. suite à sa disparition, la déchéance s'est installée et les soi disant présidents, connaisseurs du football qui se sont succédé ont amené la JSBM à la faillite. De véritables charlatans de tous bords se sont bousculés à son chevet avec leur chimériques potions magiques afin de redorer le blason perdu. Malheureusement, ils n'ont fait qu'aggraver son état. Force est de reconnaître que la JSBM a de tout temps été une grande école de football qui a produit de grands footballeurs pour les équipes de l'élite ainsi qu'à l'équipe nationale algérienne. Les regrettés Slimane Madène et Hocine Amrous ont fait les beaux jours de la JSK, Farouk Belkaïd, Kesraoui Omar et Djouab Ouahid. Louanci Bendahmane, l'enfant de Baghlia est passé à la SJBM avant d'opter pour la JSK et l'équipe nationale algérienne. Samadi, l'ex-gardien de but de l'USM Blida et des verts a fait toutes ses classes et son apprentissage avec les Coquelicots, Driouche également est passé par la JSBM pour devenir canari et titulaire à part entière au sein des verts algériens. Galoul Samir de l'USMB est passé également par la grande école de la JSBM sans oublier Ferradj Moh Seghir, Hamadou Yassine et Fawzi Chaouchi. Avant cela, Ramdani Brahim a opté pour le MCA au même titre que Amrous Sadek (champion d'Afrique 1976) ainsi que le regretté international algérien Amrous Tayeb, tandis que Tabet Ali, le grand gardien de but du WAR et de l'équipe nationale algérienne de la police, est plus connu par Ali Bondit à cause de ses superbes plongeons. Ferhat Malik a fait un passage à la JSK et au CRB tout en étant international cadet et junior. Hamrani Essaid la coqueluche de Bordj Ménaïel a fait partie de l'équipe nationale algérienne en compagnie de Rabie Nafâa et de Chaouchi Rachid. Ce dernier a été plébiscité meilleur gardien de but au tournoi de Malaisie. En évoquant le passé de la JSBM, on ressent la chair de poule ! Kouider Djouab A voir n Sport+ : Naples - Juvetus Turin à 20h30 n Sport+ : Espanyol Barcelone - Real Saragosse à 17h