C'est devenu une fatalité pour les Sétifiens. A chaque orage la ville s'inonde ! A croire qu'il n'y a pas eu d'études dans le choix des plans d'occupation des sols, ni d'un plan d'urbanisme. La preuve est qu'à chaque fois qu'un simple élément naturel, en l'occurrence un orage de 15 à 20 mn, la ville est mise sens dessus-dessous. Des torrents d'eau chargé de boue dévalent les pentes pour s'immobiliser dans les endroits dénivelés qui se trouvent être des lieux de passage des automobilistes où des piétons. Des rues inondées sur plusieurs dizaines de mètres où l'eau chargée de détritus déborde sur des trottoirs, inachevés, sous forme de bassins. Les avaloirs, s'il y en a, se bouchent. Il s'en suit un cafouillage indescriptible. On peut recenser facilement plus d'une vingtaine d'endroits où il est pratiquement impossible de passer et où il faudra des jours aux services de la voierie pour nettoyer et débloquer. C'est le même problème qui revient à chaque orage depuis des années. Quelles seraient les conséquences si un phénomène plus grave frappait la ville ? Ce sera ainsi tant que l'on n'a pas assimilé que le « génie-civil » et les « travaux publics » ne sont pas du bricolage de maçons mais des techniques scientifiques qui ont leurs spécialistes ; comme l'architecture et l'urbanisme. Le même problème s'observe d'ailleurs dans d'autres secteurs. La ville s'agrandie, les besoins augmentent les exigences aussi. Dans le cadre des échanges, jumelages et visites, avec d'autres villes du monde, qu'est-ce que nos élus et cadres ont rapporté à la ville comme expériences bénéfiques des autres en matière de gestion des villes ? Jusqu'à quand l'incompétence doit-elle régir nos actes !