La 85e session de la conférence des responsables à charge des affaires des réfugiés palestiniens dans les pays arabes qui se tient depuis dimanche au Caire examine les questions relatives à la poursuite de l'implantation de colonies israéliennes notamment à El-Qods occupée, du mur de séparation et la confiscation des terres palestiniennes. Le secrétaire général adjoint chargé des affaires palestiniennes et des territoires arabes occupés de la Ligue, Mohamed Sbih, a affirmé que des dossiers importants étaient soumis à débat au moment où les réfugiés palestiniens et la majorité du peuple palestinien vivent une situation difficile du fait des agressions israéliennes continues. Il est nécessaire de revoir notre position face à Israël qui refuse tout effort visant à mettre un terme au conflit, en s'obstinant à poursuivre l'implantation de colonies, ses agressions et la violation des droits légitimes du peuple palestinien, a-t-il estimé. Il a fustigé la politique des deux poids deux mesures adoptée par Washington qui n'exerce pas de pressions sur Israël mais qui les exerce sur les pays désirant reconnaître l'Etat palestinien, affirmant que l'établissement de l'Etat palestinien représentait une échéance légale et que ni Washington ni un autre pays ne devrait s'opposer à la légalité internationale de cette façon. Il a mis l'accent sur le déficit de l'UNRWA qui menace son action future et les prestations prodiguées aux réfugiés, appelant la communauté internationale à assumer ses responsabilités envers les réfugiés palestiniens et à poursuivre le financement de l'UNRWA pour assurer la poursuite de ses activités. L'ordre du jour de la session, de trois jours, comprend l'examen de la situation des réfugiés palestiniens dans les pays arabes et des derniers développements relatifs à la dépossession des réfugiés palestiniens de leurs terres. Prennent part à cette réunion, des représentants de pays arabes accueillant de réfugiés palestiniens, à l'instar de la Jordanie, la Syrie, le Liban et l'Egypte, outre celui de la Palestine, outre des représentants de l'Organisation de la conférence islamique (OCI), de l'Organisation arabe de l'éducation, de la culture et des sciences (ASESCO) et l'Organisation islamique de l'éducation, de la culture et des sciences (ISESCO). Les intervenants ont souligné la nécessité de fournir davantage de soutien en vue d'améliorer la situation des réfugiés palestiniens. La question des réfugiés palestiniens reste au cœur du conflit et la clé de la paix précisant que les solutions de naturalisation proposées par certains pays occidentaux étaient contraires à la résolution 194 prévoyant le droit d'indemnisation. De telles propositions inacceptables correspondent aux appels israéliens incessants à la patrie alternative et à la judaïté de l'Etat israélien.