Le secrétaire général du Mouvement de l'entente nationale (MEN), Ali Boukhezna, a estimé, dimanche après-midi à Souk Ahras, qu'il est temps de "lever le tutorat" sur la jeunesse algérienne. M. Boukhezna qui animait un meeting de campagne dans le cadre des législatives du 10 mai prochain, a lancé à ce propos, devant une assistance nombreuse réunie à la salle Miloud-Tahri, que ‘‘l'ère de ceux qui ont gouverné le pays au nom de la légitimité révolutionnaire ou religieuse est révolue et il est temps d'ouvrir la voie au changement positif et pacifique auquel aspire la jeunesse algérienne''. L'orateur a appelé, dans ce sens, ‘‘ceux qui ont été responsables de la mauvaise gestion du pays'' à "céder la place" à des hommes ayant la "compétence requise" pour "redresser la situation et répondre aux aspirations des jeunes en matière de travail, de logement et de justice"‘. Il a demandé aux jeunes de "provoquer le changement attendu en votant pour des candidats capables de défendre les aspirations du peuple algérien". Soutenant que son parti dispose d'un programme à même d'offrir une alternative pour le "changement" et de "mener le pays à bon port", M. Boukhezna a préconisé la baisse des "impôts" et une "amnistie fiscale" relevant à ce propos que les Algériens ont souffert d'une fiscalité "injuste et injustifiée". Appelant les jeunes à s'impliquer en force dans le prochain scrutin et à en faire ‘‘une fête pour l'Algérie tout entière'' et ‘‘un tournant qualitatif pour une Algérie unie, prospère et moderne'', le président du MEN a fait l'éloge du programme du président de la République, Abdelaziz Bouteflika qui, a-t-il dit, ‘‘présente des solutions dans tous les domaines du développement mais que les partis de l'ex-alliance présidentielle "n'ont pu mettre en œuvre".
