La Direction générale des impôts (DGI) va mettre en oeuvre, au cours du 1er semestre de 2013, un système électronique de télédéclaration et de télépaiement des cotisations fiscales, en vue de moderniser sa gestion des impôts et taxes, a-t-on appris dimanche d'une source proche du ministère. Ce nouveau système sera d'abord appliqué aux gros contribuables, en particulier ceux relevant de la Direction des grandes entreprises (DGE) ou du Centre des impôts (CDI) opérationnels et implantés dans diverses régions du pays, a précisé à l'APS la même source. Ensuite, et à moyen terme, l'application de la téléprocédure fiscale devrait s'étendre aux autres catégories de contribuables, a-t-on ajouté. Le ministre des Finances Karim Djoudi avait annoncé la semaine dernière que le paiement des impôts par Internet sera possible avant la fin du premier semestre 2013 sans fournir plus de détails sur ce projet inscrit dans le cadre du programme pluriannuel de modernisation de la DGI. "Il ne s'agit là que de l'un des axes de travail en cours de réalisation par l'administration fiscale pour améliorer l'offre de services aux contribuables, un principe qui s'inscrit en droite ligne avec les orientations des pouvoirs publics pour améliorer l'environnement des entreprises économiques algériennes" a souligné la source du ministère. Les progrès accomplis par l'Administration fiscale algérienne durant les dernières années ont été même saluées par des institutions internationales, dont le Fonds monétaire international (FMI) qui considère la DGI comme étant "un exemple de réussite, eu égard à ses performances tant sur le plan de l'assouplissement du système fiscal que sur le plan de l'organisation de ses nouvelles structures notamment la mise en place de l'Interlocuteur fiscal unique" à l'instar de la DGE, le CDI et le CPI (centre de proximité des impôts), rappelle la même source. L'expérience acquise par la DGI en la matière lui a permis de contribuer à la modernisation des administrations fiscales dans d'autre pays dont les pays, africains notamment dans les domaines de la formation et de l'implémentation de nouveaux systèmes fiscaux, se réjouit-on.