Le dispositif de surveillance et de contrôle des frontières dans le sud-ouest du pays a été renforcé et réadapté aux nouvelles exigences de la lutte contre les réseaux de trafiquants et autres formes de criminalité, a indiqué mardi le commandant du troisième groupement régional de la Gendarmerie nationale (GN) à Bechar. Ce dispositif, en plus de comprendre plusieurs unités des gardes-frontières déployés sur une bande frontalière de 2.826 km partagés avec le Mali, le Maroc, la RASD et la Mauritanie, est appuyé par une surveillance aérienne quotidienne de ces frontières, assurée actuellement par les forces aériennes de l'armée nationale populaire (ANP), a précisé le colonel Djamel Abdessalem Z'ghida. S'exprimant lors de la présentation du bilan annuel des activités du 3e groupement régional de la gendarmerie, Il a affirmé qu'un projet de mise en place d'une unité aérienne, relevant de la GN et spécialisée dans la surveillance de ces frontières et dotée d'aéronefs adaptés à ce type d'activités est en voie de concrétisation. Ce qui, a-t-il dit, "renforcera davantage la défense, la surveillance et le contrôle de notre territoire". Un autre projet portant sur la création de nouvelles unités et brigades de la Gendarmerie nationale, à travers les trois wilayas du sud-ouest du pays (Bechar, Adrar et Tindouf), d'une superficie globale de 748.246 km2, sera opérationnel au début 2014, a fait savoir M. Z'ghida. L'objectif est d'assurer une couverture totale de ces régions, estimée actuellement à 71%, et le renforcement de la sécurité des 720.527 habitants de ces wilayas, a souligné l'officier supérieur de la Gendarmerie nationale.