Des Journées d'information sur L'Ecole supérieure des techniques aéronautiques (ESTA) Moussa Rehali, de Dar El-Beida (Alger), ont été ouvertes lundi à Blida au Centre d'information territoriale de la Première région militaire (PRM). A l'ouverture de cette manifestation qui se poursuivra jusqu'au 25 février, le commandant de l'Air de la PRM, le Général Chaib Slimane, a indiqué que ces journées qui "s'inscrivent dans le cadre du plan de communication du ministère de la Défense nationale (MDN), visent à donner aux citoyens un aperçu sur l'organisation de la formation au sein de nos forces aériennes, sur les moyens pédagogiques mis à la disposition de nos écoles, ainsi que sur d'autres équipements exploités dans les entraînements et exercices aériens". "Nos forces aériennes, soucieuses de se mettre au diapason des nouvelles technologies, ont consentis des efforts considérables sur le terrain, parallèlement aux dispositions prises, en vue de la modernisation des équipements de l'armée de l'air, dans le but d'offrir à notre pays un corps d'armée développé, capable d'accomplir ses différentes missions de défense nationale", a ajouté le Général Chaib. Pour le commandant de l'ESTA, le colonel Feraoussène Mohamed, ces journées visent à "informer le public sur le degré de professionnalisme atteint par notre Armée nationale populaire, en général, et par nos forces aériennes, en particulier, tout en prenant connaissance des moyens de formation et des conditions nécessaires pour rejoindre cette Ecole". Les jeunes désirant rejoindre l'ESTA, a-t-il dit, "doivent être titulaires d'un baccalauréat mention assez bien, dans les filières mathématiques, math-technique, et sciences expérimentales. Ils doivent aussi être âgés de 18 à 21 ans, célibataires et jouissant d'une bonne condition physique". Instituée en 2009, l'ESTA a connu différentes mutations avant cette date. En 1962, elle était connue pour être une base aérienne, relevant de l'Organisation du traité de l'Atlantique du nord (Otan), avant de devenir, après l'indépendance, une base aérienne du groupement de communication de l'aviation ministérielle, puis une caserne de la Sûreté nationale, ensuite une caserne de la Police algérienne des frontières et enfin une Ecole nationale des travaux publics. Elle fut baptisée en 2014, du nom du chahid Moussa Rehali.