Le président du parti Tadjamou Amal El Djazaïr (TAJ), Amar Ghoul, a indiqué jeudi à Alger que le boycott des élections législatives "n'est pas de nature à construire les institutions ni à améliorer les choses", estimant que "c'est la participation qui permet d'opérer un changement positif et de dépasser les difficultés économiques et financières" que connaît l'Algérie. Le boycott est "un droit mais pas la solution", a précisé M. Ghoul dans une déclaration à la presse après avoir accompli son devoir électoral à l'école Ahmed Aroua dans la commune de Cheraga-ouest. "C'est la participation qui permet de construire les institutions nationales avec l'aide des jeunes, des cadres et des compétences et d'opérer un changement positif", a-t-il ajouté. Ces élections visent à "construire des institutions plus fortes et meilleures" où les jeunes, les cadres et les compétences "œuvrent pour une Algérie meilleure", a-t-il affirmé. M. Ghoul a précisé que sa formation politique qui participe à ces échéances avec 49 listes et 570 candidats avait mené une campagne "propre" en Algérie et à l'étranger, soulignant que son parti proposerait après les élections un gouvernement élargi à toutes les sensibilités pour relever l'ensemble des défis qui se posent à l'Algérie.