Le nouveau président du Liberia, investi lundi à la tête de l'Etat, George Weah a placé son mandat sous le signe de la lutte contre la corruption. "Nous devons y mettre fin. Nos fonctionnaires doivent avoir un salaire décent", a-t-il déclaré lors de la cérémonie d'investiture du nouveau président. "Unis, nous sommes certains de réussir en tant que nation. Divisés, nous sommes certains d'échouer", a-t-il indiqué. Le président a en outre lancé un appel au secteur privé, en assurant que "le Liberia est ouvert aux affaires". Vainqueur du second tour face au vice-président sortant Joseph Boakai le 26 décembre, George Weah a été investi lors d'une cérémonie officielle, devant le président de la Cour suprême Francis Korkpor, en présence de chefs d'Etat et de gouvernement africains. Le président du Conseil de la nation, Abdelkader arrivé, est arrivé dimanche à Monrovia pour représenter le président de la République, Abdelaziz Bouteflika à la cérémonie d'investiture. Lors de la cérémonie, dans le stade Samuel Kanyon Doe, le nouveau chef d'Etat liberien, 51 an, légende du football, a indiqué devant des milliers de partisans, avoir passé beaucoup d'années de sa vie "dans des stades, mais le sentiment qu'il "éprouve aujourd'hui est incomparable". Selon des analystes, la transformation d'une économie en récession et encore largement dépendante du caoutchouc et du minerai de fer et la réponse aux espoirs d'emplois des jeunes figurent parmi les premiers défis du nouveau président.