L'équipe de la startup algérienne "Safe Sahara" d'Oran a remporté le premier prix du "Global Startup Weekend Women" de Paris, qui est une initiative internationale en matière d'entreprenariat féminin dans le domaine des technologies de l'information et de la communication (TIC), rapporte samedi le site internet dédié à l'évènement. Ce prix a été décerné à l'équipe de "Safe Sahara" d'Oran lors d'une cérémonie organisée mercredi dernier à Paris par "Global Startup Weekend Women" pour son projet relatif à un bracelet connecté de géolocalisation des animaux dans des zones non ou mal desservies de réseaux notamment dans le Sahara. Le deuxième et le troisième prix ont été octroyés respectivement aux équipes de Beauty Butler (Afrique du Sud), pour une plateforme qui facilite la vie des femmes adeptes de beauté, et à Norma (Etats-Unis), pour son application permettant aux femmes le dépistage et la prévention du cancer du sein. Le "Global Startup Week-end Women", qui vise à rapprocher des femmes entrepreneures du monde entier et d'encourager leurs initiatives, avait organisé du 9 au 11 février dernier le premier événement du genre, en mobilisant 2.000 femmes de 23 villes du monde, dont les villes d'Oran, d'Alger, Paris, Sydney, Brisbane, Hong-Kong, Sacramento, Denver, Détroit, Bordeaux, Port au Prince, Dakar, Bamako, Antananarivo, Durban, Kathmandu, Abia et East Lansing. Il s'agit d'une compétition rassemblant des femmes porteuses de projets dans le domaine des TIC pour la création, en 54 heures, de leurs start-up et passer ainsi de l'idéation à la réalisation. Près de 200 projets avaient été sélectionnés à l'issue de ce premier Global Startup Weekend Women, où tous les secteurs étaient représentés notamment l'intelligence artificielle et l'internet des objets (IoT). Vingt-trois projets, un par ville, étaient sélectionnés pour participer à la grande finale du 7 mars qui s'est déroulée à Paris. Le projet "Safe Sahara" avait été sélectionné lors de la "Startup Weekend Women Oran", tenue dans cette ville du 8 au 10 février dernier, où une cinquantaine de femmes algériennes avaient pris part avec plusieurs profils, étudiantes ou chefs d'entreprises, employées ou à la recherche d'emplois.