L'Etat ne ménagera aucun effort pour rendre le vaccin contre le nouveau coronavirus disponible en cas de sa découverte, a affirmé lundi à partir de Blida le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, Abderrahmane Benbouzid. "Aucun pays n'est parvenu, jusqu'à l'heure, à la découverte du vaccin et l'Etat ne ménagera aucun effort pour le rendre disponible au profit du citoyen, en cas de sa découverte", a soutenu le ministre dans une déclaration à la presse, en marge d'une visite d'inspection d'un service dédié aux malades de la Covid-19, au Centre hospitalo-universitaire (CHU) Franz Fanon. M.Benbouzid a, en outre, réitéré l'engagement pris par le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, qui avait assuré que "l'Etat se chargera de rendre le vaccin disponible, quelque soit son coût". Le ministre a relevé qu'il y a "une concurrence entre de nombreux Etats pour la découverte du vaccin", estimant que "l'opération pourrait prendre entre 18 à 30 mois". Lire aussi: Covid-19: l'Etat a mis en place les moyens nécessaires de riposte et de prise en charge Sur un autre plan, le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière a recommandé l'impérative intensification des campagnes de sensibilisation en direction des citoyens. "C'est essentiel", a-t-il dit, soulignant que "rien ne peut se faire sans l'intensification de la sensibilisation et sans l'aide et accompagnement de la société". Pour Abderrahmane Benbouzid, "il est normal que les Algériens soient inquiets. Car nous avons enregistré des morts, et c'est une source d'inquiétude". Insistant sur la nécessité de "faire face aux informations erronées", car "certaines parties ont exploité la pandémie", le ministre a souligné que "ce qui nous inquiète, ce sont les informations erronées" ( ... ). Toute personne ayant un problème utilise la Covid-19 pour exprimer son insatisfaction, au plan social, ou autre.. ", a-t-il déploré. A ce propos, il a fait part de la diffusion de "nombreuses rumeurs sur des démissions collectives de staffs médicaux, au niveau de l'un des hôpitaux, outre la mise en ligne de vidéos et de photos de malades demandant assistance". Un fait qui requiert, a dit le ministre, "de faire face, avec tous les moyens, contre ces informations mensongères". Les réseaux sociaux, a-t-il estimé, "ne reflètent pas nécessairement la réalité, car ils sont ouverts à n'importe qui".