Le Président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, a affirmé dimanche soir que le changement structurel du nouvel Etat passait par "une nouvelle Constitution qui tire les enseignements de toutes les précédentes pour être consensuelle et pérenne", soulignant l'impératif de "rétablir la cohésion entre les Algériens". Lors d'une entrevue avec des responsables de médias nationaux, M. Tebboune a indiqué que "c'est sur la nouvelle Constitution que reposeront les instances élues et non élues et les institutions nationales et que c'est à sa faveur que nous parviendrons à des lois garantissant la moralisation de la vie politique et économique". Relevant que "l'Algérie s'est retrouvée après les crises et la situation qu'elle a eue à traverser dans un vide non seulement en termes de responsabilité mais également et de gestion, ce qui a conduit le peuple dans des labyrinthes qui lui ont fait perdre au peuple sa cohésion", le Président Tebboune a mis en avant sa volonté de "rétablir la cohésion entre le peuple algérien". A ce propos, il a plaidé pour "une rupture définitive entre le passé et le présent en vue de construire un avenir qui soit le prolongement du présent". "L'objectif de l'Algérie Nouvelle est le salut de la patrie, qui est un devoir national et un droit pour tous les Algériens", a-t-il affirmé ajoutant que "tout un chacun est le bienvenu pour contribuer à sortir de la situation que vit le pays et mettre fin à la mentalité de l'exclusion pour la simple raison d'un changement dans les postes de responsabilité". Lire aussi: Révision constitutionnelle : 1.800 dossiers de propositions remis au Comité d'experts Soulignant que l'Algérie "possède des compétences à tous les niveaux", le Président de la République a réaffirmé l'impératif de "renforcer la cohésion des Algériens pour construire notre pays dont nous n'avons un autre". "Le véritable message du 22 février est un changement dans le mode de gestion du pays", a dit le président de la République soutenant que "les accumulations de plus de 20 années impliquent des changements radicaux qui ne peuvent être opérés du jour au lendemain"."La bonne foi et la volonté sincère existent pour concrétiser cet objectif en dépit des répercussions de la crise du coronavirus", a-t-il conclu.