Les participants à la Réunion internationale sur l'environnement qui se tient dans la capitale suédoise, Stockholm, ont consacré la deuxième journée de leur rencontre, vendredi, à la pandémie de Coronavirus qui constitue encore un grand défi aux nations. Le Premier ministre, M. Aïmene Benabderrahmane, représentant le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, prendra part au "dialogue de leadership sur le thème de la réalisation d'une reprise durable et inclusive pour tous, de la pandémie de Coronavirus". Au regard du lien entre la propagation du Coronavirus et la détérioration de l'environnement, selon les rapports internationaux, y compris onusiens, se dégage l'importance d'envisager de corriger le déséquilibre de l'écosystème qui laissera inévitablement des effets profonds sur l'économie mondiale, dont la réalisation des objectifs sociaux et de développement mondiaux. La première journée de "Stockholm+50", à laquelle a participé le Premier ministre, était riche en discussions approfondies sur l'état de l'environnement et le bilan des efforts mondiaux en matière de traitement des crises du climat et de l'environnement durant les cinq décennies de travail depuis la première Réunion sur l'environnement dans la capitale suédoise. Lors de la journée de jeudi, les participants ont lancé une alerte sur la nécessité de prendre d'urgence des mesures audacieuses et d'unir les efforts car le monde entier vit sur une même planète et fait face au même défi. Les participants ont appelé à l'élaboration d'une série de mesures environnementales, réunissant les résultats de la 26e Conférence des Parties aux Nations Unies, la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (COP26), la 5.2 Assemblée des Nations Unies pour l'environnement, "Stockholm+50" et la conférence sur les océans qui se tiendra fin juin, avant la 27e Conférence des Parties à la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (COP27), qui se tiendra en Egypte en novembre prochain. Les délégations participant à la réunion ont insisté sur la nécessité d'investir dans les énergies renouvelables, ce qui pourrait booster les efforts de protection de l'environnement et du climat. Des participants ont appelé à la nécessité de prendre en compte la situation des pays pauvres qui ont été fortement touchés par les chocs climatiques provoqués par les pays développés et la nécessité de les aider à y faire face.