Le ministre de la Jeunesse et des Sports Abderrazak Sebgag, a affirmé mardi à Alger que l'échec des sports collectifs essuyé lors des Jeux méditerranéens/JM-2022 d'Oran (25 juin - 6 juillet) nécessite "une étude profonde pour connaître les raisons et essayer d'y remédier dans l'avenir". Accompagné du président du Comité olympique et sportif algérien (COA) Abderrahmane Hammad, le premier responsable du département ministériel a rencontré les présidents de fédérations et leurs encadrements techniques afin d'évaluer la participation algérienne aux JM-2022. "Les résultats enregistrés par les sports-co étaient prévisibles avant le début des Jeux, en raison de l'instabilité déplorée au niveau des fédérations, provoquée essentiellement par la pandémie du Covid-19, en plus d'autres raisons d'ordre interne", a indiqué le ministre. Pour Sebgag "cette journée d'évaluation est une occasion pour échanger et cerner avec les spécialistes, les raisons qui ont empêché certaines fédérations à réaliser de bons résultats à Oran, et delà, atteindre le changement souhaité par tout le monde. Je ne doute nullement de la bonne volonté des sportifs pour donner le meilleur d'eux-mêmes dans l'intérêt du sport algérien". "L'équipe nationale de football (U18) ne s'est pas préparée convenablement pour aborder le tournoi méditerranéen, idem pour la sélection de handball, dont l'effectif s'est composé en un temps record, au vu des problèmes internes que vit la fédération", a-t-il enchaîné, tout en soulignant que "les JM constituent un critère et une vraie base pour établir un programme de préparation en vue des Jeux olympiques JO-2024 de Paris". Les JM-2022 d'Oran ont enregistré la présence de 3390 athlètes, issus de 26 pays, ayant concouru dans 24 disciplines inscrites au programme des Jeux, dont trois sports d'exhibition. L'Algérie a raflé un total de 53 médailles (20 or, 17 argent, 16 bronze), se classant à la quatrième place au tableau final des médailles, ce qui constitue une première historique pour le sport algérien.