Cinquante membres du Congrès américain ont appelé à un financement intégral de l'Office de secours et de travaux des Nations Unies (UNRWA) pour fournir une aide humanitaire d'urgence à la bande de Ghaza, soumise à des massacres sionistes depuis le 7 octobre dernier. "Pendant des décennies, l'UNRWA a joué un rôle unique et intégral en soutenant le bien-être et la survie des Palestiniens", a déclaré mercredi la députée Pramila Jayapal dans un communiqué soulignant que l'aide humanitaire dans la région "est déjà sévèrement limitée". "Interdire le financement américain de cette organisation, qui a été en première ligne du conflit à Ghaza, est particulièrement irresponsable et inacceptable compte tenu du rôle historique de notre pays en tant que plus grand contributeur à l'UNRWA. Il ne fait aucun doute dans mon esprit que la suppression du financement de l'UNRWA entraînera davantage de dévastation et de pertes en vies humaines à Ghaza", a-t-elle ajouté. Le député André Carson a, pour sa part, a déclaré que refuser à des millions de civils innocents à Ghaza un abri, de la nourriture, de l'eau, des conditions sanitaires et des soins de santé était "tout simplement cruel". Il a également souligné que le Congrès et l'administration Biden doivent "débloquer" le financement de l'UNRWA, "restaurer" et "reconstituer" immédiatement les fonds "désespérément" nécessaires. De son côté, le membre du Congrès, Jamie Raskin, a déclaré que l'UNRWA est "essentiel" pour mobiliser les secours en faveur de la population "assiégée" de Ghaza. L'entité sioniste mène une agression brutale dans la bande de Ghaza depuis le 7 octobre 2023, faisant plus de 30.000 martyrs et plus de 70.000 blessés en majorité des femmes et des enfants et provoquant des destructions massives et une pénurie de produits de première nécessité à Ghaza. L'agression sioniste a poussé 85 % de la population de Ghaza au déplacement interne dans un contexte de pénurie aiguë de nourriture, d'eau potable et de médicaments, tandis que 60 % des infrastructures de l'enclave ont été endommagées ou détruites, selon l'ONU.