Le représentant de l'Etat de Palestine auprès des Nations unies a déclaré jeudi que le massacre "monstrueux" commis par l'entité sioniste contre des civils palestiniens qui attendaient de l'aide humanitaire, était "une preuve que tant que le Conseil de sécurité est paralysé et des vetos posés, des Palestiniens paient de leur vie". A la demande de l'Algérie, le Conseil de sécurité de l'ONU a tenu une séance de consultations à huis clos pour examiner les récents développements à Ghaza, suite au carnage commis par l'armée d'occupation sioniste dans le nord du territoire, ayant fait plus d'une centaine de martyrs et des centaines de blessés parmi les civils qui attendaient l'acheminement des aides humanitaires, face à l'incapacité de la communauté internationale de mettre un terme à la tyrannie de l'entité sioniste et à l'obliger à respecter le droit international humanitaire. Le Conseil de sécurité de l'ONU doit dire "ça suffit", a plaidé l'ambassadeur palestinien aux Nations unies. "Ce massacre monstrueux est une preuve que tant que le Conseil de sécurité est paralysé et des vetos posés, des Palestiniens paient de leur vie", a déclaré Riyad Mansour à la presse, alors que les Etats-Unis ont bloqué la semaine dernière, pour la troisième fois, une résolution appelant à un cessez-le-feu immédiat à Ghaza. Tôt jeudi, les forces sionistes ont bombardé une foule de Palestiniens qui attendaient une aide humanitaire à Ghaza, dans la zone du " rond-point al-Nabulsi", causant la mort en martyrs d'au moins 112 Palestiniens et en blessant 760 autres. Le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, s'est dit "consterné" par ces meurtres qu'il a condamnés, réclamant une "enquête indépendante efficace" pour identifier les responsabilités.