Une conférence historique sur la contribution de la Fédération du Front de libération nationale (FLN) en France durant la Révolution de libération nationale a été organisée, mercredi à Alger, pour mettre en avant son rôle dans la mobilisation des Algériens établis en France pour soutenir la révolution à l'intérieur du pays et sensibiliser l'opinion publique française à la justesse de la cause algérienne. Lors de cette conférence organisée par l'Association "Mechaâl Echahid", en coordination avec le Forum du quotidien El Moudjahid, à l'occasion de la célébration du 70e anniversaire de la création de cette association, le moudjahid et ancien membre du premier bureau de la Fédération, Ahmed Doum a évoqué les circonstances ayant conduit au déclenchement de la Révolution du 1er novembre 1954, et mis en exergue le rôle du FLN dans la mobilisation des Algériens, tant à l'intérieur du pays qu'à l'étranger. Le moudjahid a souligné que le FLN, conscient de la nécessité de mobiliser la diaspora algérienne, avait créé cette fédération comme "seconde ligne de front" à l'étranger, pour faire connaitre la révolution, mobiliser les Algériens établis en France pour soutenir la lutte à l'intérieur, et sensibiliser l'opinion publique française à la justesse de la cause algérienne. De son côté, le député représentant la communauté algérienne en France, membre de la Commission des affaires étrangères, de la coopération et de la communauté à l'Assemblée populaire nationale (APN), Toufik Khedim, a estimé que la création de la Fédération du FLN en France reflétait "l'engagement de la diaspora algérienne envers la cause nationale". Cette initiative a permis "de rallier les Algériens à la Révolution, contribuant ainsi à son succès", a-t-il soutenu. Le député a, également, mis en avant "le rôle de la Fédération dans le financement de la révolution, ce qui a permis au Gouvernement provisoire de la République algérienne (GPRA) de jouir de l'indépendance de ses positions lors des négociations avec la partie française, outre son apport dans la mobilisation du soutien français, parmi les politiciens, les syndicalistes et les intellectuels, en faveur de la cause algérienne".