L'association culturelle Asekfel du village Ikherbane, dans la commune de Fréha, a vu le jour en 1993, puis elle s'est éclipsée pendant onze ans. Mais, depuis sa remise sur orbite, elle ne cesse de se distinguer par ses activités, aussi bien culturelles que sociales. Sur le plan culturel, elle vient de fêter Yenayer dans toute sa dimension. Notons que cette structure demeure la seule association qui active dans la région de Fréha. « Suite à une traversée du désert, notre association, reste le seul cadre d'expression de la jeunesse au niveau du village. Nous célébrons plusieurs événements comme le nouvel an berbère, et bien d'autres. En parallèle, nous assurons même des cours de soutien pour les élèves des classes d'examen », nous a déclaré Ferhat Chitti, président de ladite association. Les résultats sont, de ce fait, positifs, puisque sur les 40 élèves des deux cycles moyen et secondaire, seuls, deux candidats ont été recalés durant l'année 2006/2007. « Vu ces résultats positifs, des élèves viennent des villages Taguersift, Kahra, El Hamri, Fréha-centre, pour assister aux cours dispensés par des enseignants bénévoles », nous a affirmé le chargé des cours d'anglais. Cependant, il y a lieu de signaler qu'en dépit des aides des entreprises locales, l'association est loin de couvrir tous les besoins de ses activités. Notons que parfois, des âmes charitables viennent à la rescousse. Le siège de l'association est loin d'être confortable car, il s'agit bel et bien d'une cave aménagée en la circonstance « Normalement, nous avons eu la promesse des responsables locaux, quant à nous dégager une enveloppe qui permettra la construction d'un siège spacieux. Nous envisageons d'aménager une bibliothèque et une salle de lecture. Toutefois, il est impératif de noter que sans cette structure, notre association est menacée de mettre la clef sous le paillasson encore une fois », nous a signifie Naït Kaci, membre actif de Asekfel.