Le chef-lieu de la commune de Melbou s'est doté récemment d'un nouveau Plan d'occupation du sol (POS). Le plan en question prend en compte les nouveaux projets de la ZAT (zone d'activité touristique) et de la ZET (zone d'expansion touristique). La mouture prévoit ainsi des sites pour des complexes hôteliers, un centre de thalassothérapie et des piscines. Reste que dans les autres cités et villages de la commune continue à régner une véritable anarchie foncière. Nous citons à titre d'exemple les villages de Boulezazène et Tizi El Oued où des habitations construites dans les années 1970 par l'Etat, dans le cadre de la Révolution agraire, se trouvent encore non régularisées et leurs propriétaires se sont vus refuser leurs demandes d'actes de propriété. « Nous habitons cette maison depuis les années 1970. C'est un logement rural qui a été construit avec l'aide de l'Etat. Nous sommes abonnés de Sonelgaz et de l'ADE. Malgré tout cela, les autorités ne veulent pas nous reconnaître un droit de propriété sur les lieux », nous déclare un habitant du quartier « El collège » de Boulezazène. Sur un autre plan, beaucoup sont ceux qui se sont permis de transformer des pistes carrossables en propriétés privées et sur lesquelles ils ont déjà bâti leurs nouvelles habitations sans que les autorités ne réagissent.