Résultat, d'énormes carences en matière d'infrastructure de base et d'équipement public ont porté de sérieux préjudices à la collectivité. Conscient des défis à relever en matière de mise à niveau de leur commune, l'exécutif communal a mis en œuvre, depuis son installation à la tête de l'APC, un riche programme d'amélioration du cadre de vie du citoyen. Selon le PAPC Noumi Houfi Nasredine : «Plus de 100 millions de dinars entre budget communal et sectoriel ont été alloués pendant l'année 2005 dans le cadre du plan de développement de la commune. A cet effet, les quartiers SNTP, Les Rosiers et Les Mandarines ont bénéficié de la réalisation d'un réseau d'assainissement.» «Cela permettra d'endiguer progressivement les 1990 fosses septiques recensées à travers la commune», a-t-il ajouté. Afin de permettre l'expansion et la fonctionnalité des réseaux d'égout, un collecteur principal d'Oued Bakora a été réalisé à cet effet. En conséquence, tous les branchements d'égouts anarchiques opérés par les particuliers seront supprimés à la faveur d'une meilleure protection de l'environnement. Dans le cadre du programme de développement de la commune prévu en 2006, le P/APC a affirmé qu'une enveloppe de 400 millions de dinars a été allouée pour la réalisation des projets d'équipement public et d'infrastructure de base à travers tous les quartiers dépourvus en la matière. Concernant le secteur de l'hydraulique, un avis d'appel d'offres a été lancé afin de prendre en charge les travaux de réalisation des réseaux d'égout dans les localités Sofra Nord, Sofra Sud et Mascara. Par ailleurs et concernant l'adduction d'eau potable, le quartier d'El Hamiz a bénéficié d'une enveloppe de 200 millions de dinars, l'étude est déjà ficelée et les travaux doivent intervenir incessamment. Par ailleurs, une opération de grande envergure a été lancée au niveau de tous les quartiers de la commune afin de remplacer toutes les conduites d'AEP existantes par d'autres en propylène. La réalisation du projet de 600 logements à la cité Lalla N'soumer, selon la formule APC/CNEP a été reconvertie en LSP. Selon le premier magistrat de la commune, ce projet a été confié au promoteur public EPLF, une assiette de terrain de 13 ha appartenant à la réserve foncière communale a été dégagée à cet effet. Cependant, la procédure de transfert de propriété au profit de l'EPLF est en voie d'aboutir à la faveur du lancement prochain des travaux de réalisation de ce projet dont les délais ont été initialement fixés à 36 mois. «Nous comptons beaucoup sur les capacités de ce promoteur pour le respect de ce délai», a ajouté le P/APC. La liste des futures bénéficiaires de ces logements est arrêtée et transmise aux services de la wilaya pour approbation. Concernant le volet relatif aux infrastructures scolaires, un groupe scolaire de 22 classes a été réalisé récemment dans la localité d'El Hamiz. Un autre projet de réalisation d'un CEM de 24 classes, pouvant accueillir 840 élèves a été lancé cette année au niveau du quartier Abane Ramdane. D'autres projets de construction des infrastructures éducatifs sont au stade de l'étude. Ils concerneront les quartiers Cité communale, Abane Ramdane et El Hamiz. Par ailleurs et concernant les infrastructures sanitaires, un centre de santé a été réceptionné à la cité des frères Abbas et un autre est en voie de parachèvement au quartier Lalla N'soumer. La promotion des activités culturelles n'est pas en reste puisqu'un budget de 1 million de dinars est affecté chaque année à l'acquisition des différents ouvrages relatifs à ce volet. Cependant, une commission relevant des services concernés a procédé au choix du terrain d'assiette pour la construction d'un édifice culturel à la cité Abane Ramdane. Selon le premier magistrat de la commune, la décentralisation des différents équipements publics vers les zones urbaines éloignées constitue la «priorité de notre politique de développement communal». Par ailleurs, des opérations d'aménagement des voies d'accès aux quartiers El Hamiz 4, Haouch Attar, Fatma N'soumer et Haï communal sont prévus cette année. «Une enveloppe financière de 70 millions de dinars est disponible à cet effet», selon le P/APC. D'autres projets tels que la réalisation d'une passerelle pour piétons sur la RN5 et la réfection des chaussées défectueuses sont initiés à travers toute la commune. En outre, la réalisation d'une passerelle pour les piétons qui traversent le passage à niveau situé au centre-ville semble être renvoyée aux calendes grecques. Les travaux qui incombent aux services de la DTP ne sont toujours pas engagés. Des piétons sont en conséquence obligés d'emprunter inévitablement la trémie avec ce que cela comporte comme risques permanents d'accidents corporels. «Nous déplorons cette situation qui risque de créer l'irréparable. Nous rappelons aux responsables de la DTP leurs engagements devant le ministre des Travaux publics lors de la réception de la trémie quant à la réalisation dans les meilleurs délais de cette passerelle», a conclu M. Noumi.