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Le Venezuela ou le rêve de «la révolution bolivarienne»
Publié dans El Watan le 16 - 05 - 2006

Grand producteur de pétrole et membre influent de l'OPEP, ce pays a subi les contrecoups d'un programme d'ajustement structurel imposé par le FMI en 1991. En décembre 1998, un lieutenant-colonel répondant au nom de Hugo Chavez vint bousculer fondamentalement l'ordre établi dans ce pays en enlevant haut la main la présidence grâce à son pôle patriotique nationaliste qui regroupe une dizaine de partis de gauche. Et pour en finir avec les résidus du pouvoir «réactionnaire» qui avait régné 40 ans durant sur le Venezuela, Hugo Chavez fait adopter massivement une nouvelle Constitution qui a donné naissance à la «révolution bolivarienne» du nom du fameux Simon Bolivar, héros du pays et de l'Amérique latine. Mais en s'attaquant aux barons des grandes entreprises, aux propriétaires terriens et autres privilégiés, Hugo Chavez a failli perdre le pouvoir. Le 12 avril 2002, il fut brusquement renversé par un coup d'Etat militaire, fomenté par le patronat vénézuélien directement lié aux Etats-Unis. Pedro Carmona, le président du patronat vénézuélien, avait été intronisé président et avait même prêté serment. Mais c'était compter sans la volonté inébranlable des partisans de Chavez qui avaient envahi toutes les rues du pays exigeant le retour du nouveau «Che». 48 heures plus tard, sous la pression de la population, le nouveau roi fut déchu et Hugo Chavez (re) débarque au palais présidentiel Miraflores à bord d'un hélicoptère. Ses adversaires politiques qui se recrutent parmi les ultralibéraux, tous partisans de l'administration américaine, reviennent à la charge en 2004 via une procédure de destitution par référendum révocatoire. Mais l'aura de l'homme déjouera encore une fois les pronostics puisque le «oui à Chavez» raflera largement la mise, installant ainsi son pouvoir, mais surtout, imposant un style de gouvernance qui allait faire école en Amérique latine et brouiller les cartes de George Bush. Et pour cause, Hugo Chavez lancera contre la Zone de libre-échange des Amériques promue par Washington, l'Alternative bolivarienne pour les Amériques (Alba). Son slogan est clinquant : «Le politique comme locomotive, le social comme drapeau, l'économique comme rail, et la culture comme combustible.» De quoi mobiliser les plus sceptiques parmi ses homologues latinos !
Le nouveau «Che»
Et l'arrivée au pouvoir de Luiz Inácio Lula da Silva à Brasília, de Nestor Kirchner à Buenos Aires, et plus tard, celle de Tabaré Vázquez à Montevideo et plus récemment de celle d'Hugo Morales en Bolivie, tous des leaders de gauche, allait servir de carburant à une logique d'intégration latino américaine inédite avec, notamment, l'entrée en scène du Cuba de Fidel Castro avec lequel il partage la même aversion pour les Etats-Unis et le même projet de fédérer les pays du sous-continent américain. L'osmose politique et idéologique pratiquement acquise, le Venezuela version Chavez s'emploie avec ses camarades à traduire cette entente sur le plan économique. En l'occurrence, l'Alba a servi de moteur à l'intégration avec comme devise : «Les avantages coopératifs» et non plus «Avantages comparatifs» proposé par les USA. La Bolivie de Morales s'apprête d'ailleurs à rejoindre l'Alba après s'être rendu à Caracas et La Havane.
Entre temps, Hugo Chavez crée la «Petrocaribe», entreprise destinée à livrer à onze pays du Caraïbe du pétrole à prix réduit, avec des facilités de paiement. Cette initiative vise à soulager ces pays de la pression exercée par Washington pour leur imposer des accords bilatéraux. Et le processus d'intégration économique des pays de l'Amérique latine est sans doute promis à un bel avenir sous l'impulsion du Venezuela d'Hugo Chavez qui s'emploie avec ses alliés au Brésil, en Argentine, en Bolivie et à Cuba à casser l'emprise américaine sur ces pays ravagés par la corruption et les passe-droits. En tous cas, la révolution Chavez est en train de faire tache d'huile un peu partout aux Amériques au grand dam de l'Oncle Sam.


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