«Vous savez que les lames sont réutilisées à plusieurs reprises dans certains salons de coiffure», avoue un coiffeur. Notre interlocuteur estime qu'il est aujourd'hui plus qu'urgent d'organiser la profession tout en multipliant les opérations de contrôle. Situé à Hydra, le salon de coiffure pour homme Paradou Coif sort du lot. Géré par un professionnel, en l'occurrence Fouad Boudouh, ce coiffeur a obtenu le 3e prix national de coiffure, organisé au mois de janvier dernier à El Eulma, même si cette opération ne s'est pas déroulée dans un climat d'honnêteté et de professionnalisme. Paradou Coif attire de plus en plus de clientèle. «C'est un exemple de propreté», avoue un habitué du lieu qui ajoute que le client est traité «comme un roi». Fréquenté par des diplomates et une clientèle bien sélectionnée, le salon est équipé de tous les accessoires nécessaires : un lave-tête, du papier coupé et des capes cou pour chaque client. Le matériel est stérilisé. Le stérilisateur est disposé sur des tables mobiles, ce qui facilite le travail du coiffeur. «Notre but, c'est de former de jeunes coiffeurs afin de relancer ce métier, qui demande du professionnalisme et de l'organisation.» Même si la coupe revient à 200 da, Paradou Coif affiche parfois complet. C'est pour cela que Fouad a instauré le système des réservations et se déplace même à domicile.