Les postulants restants défendront les couleurs du MEN, PNSD, Ahd 54, PRD, MJD, FNA, FND, Ennahda, mouvement Infitah et le FNI. Les candidats indépendants sont également en course avec six listes dont une représentée par des délégués de la CADC de Tizi Ouzou. A quelques semaines de ce rendez-vous électoral, l'heure est déjà à la mobilisation. Parti majoritaire au gouvernement et à l'Assemblée nationale, le FLN mise gros sur cette échéance pour briguer le maximum de sièges. LES PARTIS MULTIPLIENT SORTIES ET MEETINGS 117 dossiers de candidature ont été transmis à la direction nationale. Parmi les candidats potentiels : Slimane Kerrouche, vice-président à l'APW de Tizi Ouzou, Ouguemat Kamel, Ould Cheikh Chérifa (élue à l'APW) et Bennadji Mohand Amokrane, président de l'APC de Azazga. Le plus vieux parti algérien compte occuper le terrain au maximum en multipliant les sorties et les meetings auxquels participeront des ministres et des hauts cadres. Abdelaziz Belkhadem est également attendu à Tizi Ouzou Il animera un meeting probablement au stade Oukil Ramdane. Le RCD y lorgne d'un bon œil lui aussi pour confirmer son «retour» dans la région après le fiasco de ces dernières années. «Nous préparons les élections avec beaucoup de sérénité et de sérieux. C'est une échéance relativement importante et il ne faut rien négliger dans le cadre des démarches nonobstant toutes les embûches et contraintes que nous allons rencontrer», explique Boussad Boudiaf, membre du bureau régional du RCD. Le parti de Saïd Sadi axera sa campagne «exclusivement» sur le travail de proximité avec les comités de villages et certaines corporations telles que les syndicats et les associations. Des conférences-débats, des meetings sont prévus à cet effet. La structure locale du parti compte finaliser la campagne électorale avec la présence de Saïd Sadi «sous une forme qui reste encore à peaufiner, ça peut être un grand meeting ou une caravane qui sillonnera les chefs-lieux des daïras». Même veillée d'armes au RND, dont la permanence ressemble à une ruche. «Nous sommes prêts», déclare Tayeb Mokadem, député et tête de liste à Tizi Ouzou. «Le secrétaire général du parti, Ahmed Ouyahia, a demandé l'avis de la base et de la population pas uniquement celui des militants sur cette élection. Nous avons tenu plusieurs réunions regroupant les délégués de daïras pour faire sortir les candidats. Actuellement la liste est entre les mains du SG du parti pour un droit de regard. Nous allons axer notre programme sur un travail de proximité avec les forces vives de la société.» Pour le FFS, ces élections sont inutiles. «On ne peut pas servir de décor à un régime qui est à la fois antisocial et antidémocratique. C'est notre façon de prouver que ce n'est pas le fauteuil qui nous intéresse mais d'aller à la construction d'un Etat dont l'intérêt du citoyen est le pilier essentiel, lutter sans cesse pour une véritable Constitution qui sera l'émanation d'une constituante», analyse M. Brahimi, fédéral du parti à Tizi Ouzou.