Ils étaient tous là pour honorer M'hamed Zebboudj, du plus célèbre, comme le président du Comité olympique Mustapha Berraf, ou Ali Amoura (ancien président de la FABB), jusqu'au plus humble dirigeant du RAMA, sans oublier un revenant «chevalier de la plume», à l'époque où il n'y avait qu'un seul journal francophone qui s'intéressait à la balle au panier. Et comme tout jubilé, ce sont d'abord des retrouvailles entre sportifs. Le spectacle offert par ces quinquagénaires de la Gendarmerie nationale, de l'ASPTT, de l'USMA et du club local a été haut en couleur et les souvenirs sont remontés à la surface au rythme des ballons qui titillaient les filets. On y a vu Zenati, la soixantaine bien affirmée, le plus grand basketteur algérien de par sa taille et sa gentillesse légendaire, à ses côtés les deux frères Khaies et le distributeur Aïouaz et les toujours jeunes Keskes et Abdennebi. quelle équipe que celle de la GN ! L'ASPPT de Atmani n'a pu que constater la supériorité des gendarmes. De l'autre côté, le RAMA, bien emmené par les frères Aktouf, est venu difficilement à bout de l'équipe de l'USMA drivée par Chaouchoua, où l'on retrouvait le toujours vert Chaour, le «cheminot» Rabah Terrai, Khiali dit «Patcho» et Mimouni. Zebboudj reçut maintes accolades et de nombreux cadeaux aussi bien de la part de la mairie d'El Mouradia que de son club de toujours qui lui a offert un joli tableau représentant le fameux «Flambeau» cher à Mourad Didouche. En ce 5 juillet, fête nationale, que rêver de mieux ?