«Le Festival, depuis sa création, s'est choisi une vocation : des soirées de tarab et de musique soufie sous le signe de la confirmation des anciens et la découverte de nouveaux talents», lit-on dans le préambule de l'opuscule consacré au programme. Un programme qui alterne des troupes de chants traditionnels et classiques de Syrie, avec, par exemple, Les Qudud Halabia, aux chants andalous du Maghreb, auxquels plusieurs soirées ont été dédiées. Dans le style andalou, outre la Rachidia de Ziad Gharsa (Tunisie), il y avait Sahr El Aoutar, le groupe Maqamet de la musique arabe (Tunisie), Lotfi Bouchenaq qui n'est plus à présenter et la troupe algérienne Mezghena, qui a donné deux récitals fort appréciés, l'un aux jardins du palais Kheiredine et l'autre à Dar Houssem. Ces deux «sorties» ont constitué un plus pour cette manifestation, confie le directeur du Festival, Mohamed El Hadi El Mouhli, ravi par la prestation des Algériens. Pour sa part, le président de l'association Mezghena, Reda Bestandji, n'a pas manqué de relever que «ce festival a été une formidable plateforme pour se faire connaître par un public mélomane et connaisseur. Nous sommes amplement satisfaits de notre participation». Notons que ce Festival s'est étalé du 6 septembre et connaîtra son terme à la fin du mois. En marge de l'événement, des hommages appuyés ont été rendus à Riad Sombati, Ismahan, Saliha, Léo Ferré, Mahmoud Darwich et Youssef Chahine.