ISO 14 000, version 2 000, est la nouvelle exigence en matière de qualité pour les entreprises économiques en Algérie. C'est également la nouvelle tendance pour ce qui est de la protection de l'environnement et du développement durable. La question qui demeure posée a trait à la mise à niveau de ces mêmes entreprises appartenant aux deux secteurs, public et privé. En effet, à peine « sortie » des exigences de la norme ISO 9001, version 2000, les organismes doivent faire face à de nouvelles contraintes liées, cette fois-ci, à l'environnement. Un nouveau concept est alors avancé par les directeurs et les responsables des entreprises. Il s'agit de la protection de l'environnement. Pour la wilaya d'Oran, les responsables prévoient une dizaine de délocalisations, alors que de nombreuses entreprises, installées déjà dans des zones industrielles ou d'activités, sont sommées de se mettre à niveau. C'est la zone industrielle d'Arzew qui est la première proposée pour une opération d'envergure visant « l'installation d'un véritable plan de mise à niveau et de sécurité ». Cela est surtout lié aux mesures de sécurité et de redéploiement entrant dans le cadre d'un nouveau plan appelé schéma national d'aménagement du territoire (SNAT). Pour ce faire, il faut déplacer les populations et renforcer les mesures de sécurité. C'est ainsi que la principale constatation, faite par les autorités au niveau national, résume les contraintes directes auxquelles est soumise la zone d'Arzew, à l'étendue de ce site dans les régions d'habitations et urbaines. C'est pourquoi, la zone d'Arzew, avec celle de Skikda, fait partie du nouveau SNAT (qui prévoit 69 sites industriels à délocaliser), avec la mention très particulière d' « aménagement à revoir ». Pour ce qui est de la zone d'Es Sénia, l'enveloppe octroyée par les responsables cible l'urbanisation de trois sites et une mise à niveau technique en ce qui concerne les normes environnementales. Du simple filtre à une installation de traitement des déchets, la zone se modernise et, surtout, tente de répondre à ces nouvelles exigences industrielles. Au niveau local, et sur propositions des différentes instances, dont principalement la direction de l'environnement et du développement durable (DEDD), les autorités « s'intéressent » aux activités en plein tissu urbain. Le recensement fait état de pas moins de 509 activités. Entre la mise à niveau et la délocalisation, le choix ne serait peut-être plus possible. Les normes pour la protection de l'environnement sont devenues, depuis quelque temps, des exigences. C'est une question de survie pour les entreprises industrielles.