A rappeler que les services de cette dernière avaient réceptionné 156 demandes validées par l'Alem avant de procéder à l'installation d'une commission ad hoc chargée de la sélection des candidats. Dans une correspondance adressée aux responsables dont le ministre du Travail et de la Protection sociale (copie remise à El Watan), nous lisons ceci: «(…) les membres de la commission ont retenu les dossiers de leurs proches et favorisé la nièce d'un député». Les protestataires qui ont dressé une liste nominative des personnes contestées ont été reçus au milieu de la journée par l'administration de la Cnas, laquelle a transmis leur doléance à la direction générale. Voici la version apportée par le directeur de l'agence locale de la Cnas, Lembarek Oubadi: «Je dois d'abord apporter quelques rectificatifs quant à certains détails importants. Nous avons en réalité 19 postes d'emploi proposés et non 20 tel que rapporté par les contestataires dont seulement 4 nécessitant des diplômes universitaires. Or, depuis des semaines persiste une erreur dans la présentation du problème de la part de mécontents composés exclusivement des licenciés en droit et autres diplômes équivalents. Durant toute l'opération nous n'avons fait que respecter la loi 19/04 du 25/12/2004, relative aux modalités de recrutement et qui prévoit des sanctions pénales au cas où elle n'est pas respectée.» Le même responsable qui vient de suspendre la liste en attendant la réponse de la tutelle explique cette situation par la pression existante sur les membres de la commission de sélection de par le nombre des candidats aux postes d'emploi qui dépasse de loin la norme qui est de 60 dossiers pour ce cas précis, soit 3 candidats pour chaque emploi.