Ahmed Ben Abdelhadi, directeur général de l'artisanat, a déclaré que le secteur compte 500 000 artisans qui génèrent une richesse de 180 milliards de dinars. «Ce qui représente le tiers du secteur de l'agronomie», a-t-il précisé. «l'objectif de ce secteur d'ici 2020 et 2025 est de booster le gain à 534 milliards de dinars, en employant pas moins de 960000 personnes, soit environ 9% de l'ensemble de la population active», a-t-il ajouté. Il a mentionné la création, à Batna, d'un centre technique de niveau national qui encadrera le métier d'artisan sous tous ses aspects. Il a aussi évoqué le projet du label algérien «TADJ», censé représenter la qualité des produits artisanaux algériens, et qui en est à 80% de son accomplissement. Dans le cadre du jumelage, instrument de coopération institutionnelle, le conseiller résident du jumelage (CRJ), José Séréno, a insisté sur la nécessité d'une «labellisation algérienne basée sur la qualité du produit algérien, et non sur la quantité». Il a aussi mis en évidence l'importance d'un produit artisanal fabriqué avec des matières premières algériennes pour en faire un produit 100% «made in Algeria», l'intégrer au marché international une fois que l'Algérie sera membre de l'OMC, et ainsi permettre à ce produit d'être concurrentiel par rapport au marché international. En outre, l'intervention de Christel Kaberghs, une experte européenne, a apporté l'éclairage nécessaire sur la norme ISO9001, comme étant un moyen efficace d'entrer dans le marché international, rappelant que quatre sociétés sur les cinq au niveau national ont atteint l'objectif et obtenu la certification ISO9001pour leurs produits. Le directeur de la société Houhech pour la fabrication de bijoux a, par la suite, fait part de l'expérience de sa société dans l'obtention de la certification ISO9001; cette dernière faisant partie des quatre sociétés ayant réussi à l'obtenir. La journée s'est terminée avec l'exposition de prototypes ISO9001 et du poinçon traditionnel algérien.