Mais d'autres villages de cette municipalité, tels Cheurfa, Aït El Hadj Ali et le douar des Aït Abdelmoumene, totalisant plus de 15 000 habitants, attendent toujours dans l'impatience cette commodité. A signaler que les travaux de raccordement à Aït Abdelmoumène ont été lancés depuis près d'une année, mais le taux d'avancement des travaux est encore faible. A Tighilt Oumezir, Tadert Oufella et Aït Ighil, les travaux sont toujours en cours. Pour les autres quartiers (Tassoukit, Igharbiyen, Taghoucht et Ait Ali Ouahmed), les travaux ne sont pas encore lancés. Un villageois d'Ait Abdelmoumène nous dira : «Je suis sûr que nous aurons à vivre encore au moins un autre hiver dans le froid, avec la tourmente des bouteilles de gaz butane, car les travaux avancent à pas de tortue. Les entreprises n'ont fait que labourer les ruelles. Près d'une année de travaux et le gaz de ville reste encore un rêve pour nous». Dans ces villages, les hivers sont rudes et les bonbonnes de gaz s'éclipsent à la moindre baisse de température. Le cauchemar de la tempête de neige de février dernier hante encore l'esprit des habitants. Les entreprises en charge du raccordement au gaz pour ces villages sont interpellées pour mettre les bouchées doubles en vue de permettre à la population de passer l'hiver au chaud.