Selon un communiqué de la Gendarmerie nationale, la journée d‘avant-hier a été particulièrement meurtrière. Dix personnes sont décédées alors que trente-quatre autres ont été blessées. Plus de 25 accidents de la route ont eu lieu, hier, dans les wilayas de Mila, Bouira, Médéa, Tlemcen, Ouargla, Oum El Bouaghi, Sétif et Souk Ahras. Les routes ont connu un grand trafic ce samedi, à cause des différents défilés des supporters l'équipe nationale, mais cela ne doit pas expliquer cette hécatombe. Ces accidents sont essentiellement dus au manque de vigilance, à l'excès de vitesse et à un non-respect du code la route. Décidément les mesures coercitives du nouveau code de la circulation ne donnent pas les résultats escomptés. La nouvelle législation et la bataille contre la récidive routière ne semblent pas avoir changé la donne. Même en durcissant les amendes, le nombre d'accidents et de morts est de plus en plus croissant. Les causes ? Elles ne sont pas uniquement dues au manque d'attention des conducteurs, mais comme on peut le constater quotidiennement, le mauvais état des routes y est aussi pour quelque chose. Le ministère des Transports a enregistré, en 2008, 4200 morts et 61 000 blessés, soit une moyenne de 11 morts par jour. Cette année, le nombre de morts a augmenté de 13%, selon les mêmes sources. Une augmentation qui place l'Algérie au quatrième rang mondial des accidents de la route et en première position au niveau des pays du Maghreb. Par ailleurs, Plusieurs accidents de la circulation sont survenus juste après la fin du match, qui a opposé l'équipe nationale de football à celle de l'Egypte. Selon un bilan de la protection civile, ces accidents ont causé des blessures légères à 18 personnes, qui ont été prises en charge et évacuées par les éléments de la protection civile.