Les villageois craignent que ce glissement de terrain s'aggrave dans les jours à venir en cas de chute de pluie. «Nous avons alerté à plusieurs reprises les responsables locaux quant aux dangers de cet affaissement, mais en vain», nous dira un habitant. Les transporteurs de voyageurs du village ont observé une grève la semaine écoulée pour dénoncer la sourde oreille dont font preuve les autorités locales qui n'ont rien fait pour dégager la route à la circulation routière après les dégâts causés suite aux dernières chutes de pluie. Il est utile de rappeler que plusieurs autres axes routiers de la commune sont impraticables en raison de glissements de terrains. C'est le cas de la RN68, devenue un goulot d'étranglement, notamment à l'entrée de la ville de Chabet El Ameur, où la route est quasi-obstruée à cause d'un affaissement de terrain qui remonte à l'hiver 2012. Au village Aît Saïd, un mouvement du sol qui s'est produit depuis sept mois, risque de couper les villageois du reste du monde et menace même des habitations érigées en bord de la route.