Un pick-up de couleur blanche portant la mention ETP, de marque Nissan type Navaro, a violemment percuté le mur d'un immeuble à proximité de la résidence universitaire Nahass Nabil. Bilan : un mort et deux blessés. Bilan qui nous a été confirmé hier par la cellule de communication de la sûreté nationale et celle du CHU. Selon la première source, deux jeunes couples, âgés entre 22 et 28 ans, se trouvaient à bord du véhicule. L'autre source, en l'occurrence le chargé de communication auprès du CHU, Aziz Kabouche, que nous avons joint par téléphone, nous dira que les deux jeunes femmes blessées souffrent, l'une (22 ans), d'une luxation des coudes et d'une fracture faciale, et l'autre (25 ans) de fractures au niveau des genoux. Toujours selon lui, elles se trouvent respectivement aux services maxillo-facial et neurochirurgie, et leurs jours ne sont pas en danger. Concernant les deux jeunes hommes, notre interlocuteur nous a déclaré que l'un a trouvé la mort «dans des conditions suspectes». Son corps se trouve actuellement à la morgue du même hôpital, dans l'attente d'une autopsie, alors que le deuxième est sain et sauf. «Seul le procureur de la République peut se prononcer s'il y a eu crime ou pas, et ce, sur la base du rapport que lui remettra le médecin légiste», assure Aziz Kabouche. Par ailleurs, des témoins oculaires affirment avoir assisté à une vive altercation, ayant dégénéré en violente bagarre entre les occupants du véhicule accidenté. «J'ai entendu des cris et des insultes hystériques, puis j'ai vu brusquement la voiture foncer sur le mur dans un fracas démentiel», nous relate, choqué, un témoin oculaire. Tout de suite après, les nombreux passants ont vu arriver en grand renfort, les éléments de la sûreté nationale accompagnés de ceux de la police scientifique. Nous apprenons également de sources hospitalières, que les jeunes étaient en état d'ébriété, voire sous l'emprise de psychotropes.