Le maire d'obédience FLN, monsieur Abdelkader Boutheldja, dira à ce sujet que «les contrevenants se verront dorénavant sanctionnés par des amendes allant de 1 000 à 10 000 dinars dans les cas avérés». La décision est induite par «le souci d'éviter l'encombrement des voies et soustraire la population d'une pollution ambiante qui ne fait qu'augmenter avec l'insouciance des uns et l'incivisme des autres», ajoute notre interlocuteur qui fait savoir que «l'APC a mis le paquet en doublant les effectifs et les moyens matériels non sans le dépôt de bennes à ordures dans tous les recoins de la ville pour inculquer à nos concitoyens une culture environnementale qui sied le mieux pour la ville». Tiaret, chef-lieu d'une wilaya qui ploie sous l'effet d'une démographie galopante et d'un commerce anarchique, a besoin d'être soulagée de ses scories sachant que, «journellement, pas moins de 180 tonnes de déchets ménagers sont prélevées et enfouies au niveau du centre d'enfouissement intercommunal d'Aïn Guesma». Le directeur du C.E.T, monsieur Rezki, évoque pour sa part «la contribution d'un jeune promoteur financé par l'ANSEJ avec qui un contrat de sous-traitance a été signé». Ce promoteur, en plus de l'emploi créé, nous aide dans la récupération et le tri ainsi que l'ajout d'une plus-value relativement importante pour l'entreprise qui a commencé a engrangé pas moins d'un million de dinars par mois. Ce responsable, qui gère plusieurs centres intercommunaux d'enfouissement, s'attelle à la mise en place d'une déchetterie pour mieux optimiser l'investissement.